Sportifs de haut niveau : un beau palmarès 2021-2022
Nombreux sont les sportifs qui ont remporté titres et médailles durant la dernière année universitaire. Accompagnés sur leur double projet formation & sport par l’INSA Toulouse, ils ont pu bénéficier d’aménagements et de tutorat afin de s’entraîner dans les meilleures conditions possibles et de réussir leur cursus universitaire.
L’année sportive 2021-2022, qui s’est achevée avec de nombreuses compétitions encore cet été, a une nouvelle fois été une belle édition pour les étudiants sportifs de haut (SHN) et bon niveau de l’INSA. Impossible de tous les citer, ainsi que l’ensemble de leurs performances et résultats, mais parmi eux comptent des figures montantes.
Sylvie Rossard, responsable des SHN, aime citer par exemple Zazie Gardeau (liste Espoir), qui a décroché cet été la médaille d’or aux championnats d’Europe au concours complet d’équitation des moins de 21 ans. Avec cette performance, elle s’offre ainsi la possibilité de se qualifier pour les prochains JO 2024. Elsa Gaubert, « brillante » canoë-kayakiste rattachée au Pôle France du CREPS compte aussi parmi ces figures montantes : elle a fini 6e Senior au Championnat du monde 2022 de descente en rivière et 1re en coupe du Monde 2022, place qu’elle avait également décroché en 2021 au championnat d'Europe. Enfin, il y a Alison Bernardi, championne de France piste à la course de roller et qui a décroché 3 médailles aux championnats d’Europe (1 d’or et 2 de bronze).
Des disciplines inscrites dans la « durée »
Si certaines disciplines font une percée, d’autres comptent depuis des années de très bons sportifs. Au rugby, des élèves pourraient bien, par exemple, assurer la relève d’anciens de cette discipline - comme Thomas Castaignède, David Skrela, Jean Bouilhou… - qui ont évolué pendant des années en équipe nationale. L’INSA Toulouse compte ainsi des joueurs comme Baptiste Cope qui évolue à Castres (quart de finale U21 et premiers matchs en Top 14), Mathis Galthié à Colomiers (5 matchs en proD2 et sélection avec les Barbarians pour le Superseven) ou encore Alexis Bernardet à Montauban (½ finaliste Championnat de France espoirs et sélectionné dans l'équipe de France universitaire).
Au volley cette fois, Théo Faure a intégré les 16 de l’équipe de France et il fera peut-être partie des 12 qui seront sélectionnés pour les prochains JO. Cette année, il a été champion de France Ligue A et a fini 4e aux Jeux méditerranéens d'Oran 2022 avec l'équipe de France A'.
L’établissement a également toujours accueilli de bons nageurs, entraînés par les Dauphins du TOEC. Les deux nageurs partis l’été dernier disputer les JO de Tokyo, Antoine Viquerat et Ugo Didier, sont encore dans les murs de l’école. Ils ont été rejoints par Lucille Tessariol (sur liste sénior) qui vient d’intégrer l’INSA. Et ils espèrent bien parvenir à se qualifier pour les JO de Paris en 2024, tout comme Antoine Herlem. À côté, d’autres préparent la relève, comme Élise Dohen (liste collectifs nationaux) qui a fini 2e au 400 m 4 Nages aux Championnats de France open, 4e au 400 m 4N aux championnats de France Élite hiver et 6e au 800 m Nage Libre aux championnats de France Élite hiver.
Elsa Gaubert |
Ugo Didier |
Des sportifs « emmenés » par une forte culture de soutien au sport
Ces résultats, les sportifs les doivent évidemment avant tout à leur ténacité, leur travail et leur rigueur. Mais aussi à la politique volontariste de l’INSA qui les accompagne dans la réussite de leur double projet projet : mener à bien leurs études d’ingénieur tout en poursuivant leur pratique sportive de haut niveau.
L’établissement soutient en effet les SHN inscrits sur liste ministérielle (niveaux Élite, Senior, Relève) ou Collectifs Nationaux - Espoir et ceux qui ont une convention avec le centre de formation d'un club Pro. Et il propose également des aménagements d’horaires aux sportifs professionnels et aux sportifs de bon niveau national. Pourquoi ? « Parce que le sport permet de développer des compétences telles que le travail en équipe, le respect des personnes et des consignes, la persévérance et la résilience, l’humilité. Un sportif sait que rien n’est jamais acquis, après une victoire il faut se remettre au travail pour aller en chercher une autre... », explique la responsable des SHN, Sylvie Rossard. « Et ce sont pour les mêmes raisons que notre établissement aide de nombreux étudiants à réaliser leur double projet : ingénieur & artiste, & entrepreneur, etc. ».
Ces double parcours sont des piliers du modèle INSA : former des ingénieurs ouverts sur le monde et encourager la diversité des trajectoires.