Célestine THIMISTER

Les mille et un chemins de Célestine

Une pré-orientation en Génie des procédés puis, finalement, une spécialisation en Génie civil complétée d’une formation d’architecte grâce au double-diplôme proposé à l’INSA Toulouse ; des cours de théâtre, répartis entre la filière artistique de l’INSA et le conservatoire… : ce n’est pas un chemin, mais des chemins que suit Célestine Thimister. Et pas une trajectoire, mais des trajectoires qu’elle rend possibles grâce à ces ouvertures données par l’établissement. Ingénieur dans l’éco-conception ? Architecte-scénographe ? Comédienne ? « Toutes les pistes » sont ouvertes…

 

Célestine THIMISTER

Originaire de Belgique, Célestine Thimister a grandi en Ariège, à Pamiers, dès l’âge de 3 ans, avant de rejoindre la capitale de l’Occitanie en 2020, en intégrant l’INSA Toulouse. La jeune fille, qui achève aujourd’hui sa 4ᵉ année de cursus ingénieur, avait été acceptée sur tous les vœux qu’elle avait formulés sur la plateforme Parcoursup. Mais c’est l’INSA Toulouse qu’elle a choisi. « Je n’avais pas très envie de faire une prépa classique. Une école en 5 ans signifiait moins de pression et plus de vie sur le campus », explique-t-elle. « Et j’ai aimé l’INSA que j’ai découvert lors d’une journée portes ouvertes. »

Un parcours rempli de questionnements

Pourtant, avant de trouver sa place et la filière qui lui permettent aujourd’hui de se projeter dans différentes trajectoires, Célestine a connu des périodes de doutes et d’interrogations. D’abord une première année difficile, suivie en semi-distanciel à cause du Covid. Avec des cours qui « ne [l]’intéressaient pas trop » car « trop théoriques et pas assez dans l’humain », juge celle qui pensait même interrompre son cursus à ce moment-là. Elle trouvera un premier moyen de se raccrocher à ses études grâce au PPI (Parcours Professionnel Individualisé), un dispositif de l’INSA Toulouse qui a pour vocation d’accompagner les élèves-ingénieurs tout au long de leur scolarité pour leur permettre de construire leur projet professionnel.

Des hésitations, elle en a eues aussi au moment de s’orienter. En deuxième année, elle opte pour la préorientation ICBE (Ingénierie chimique, biochimique et environnementale) dans l’idée de travailler plus tard dans la gestion et la protection de l’eau et portée par l’idée de « vouloir sauver le monde par la science ». Mais elle juge la filière, axée sur le génie des procédés, trop axée sur la technologie, à laquelle elle n’accroche pas. Elle s’oriente du coup en génie civil, se spécialise en génie climatique et opte pour le double-diplôme proposé avec l’École nationale supérieure d’architecture de Toulouse (ENSA) à partir de la 3ᵉ année. « À ce moment-là, c’était un peu le chaos », reconnaît la jeune femme. « Je ne savais pas si j’allais arrêter, si je devais faire une année césure ou si je partais en école de théâtre ! » Mais avoir un pied dans une autre formation finalement lui plaît, parce qu’elle y découvre d’autres méthodes, le dessin, les maquettes, le mode projet et se confronte, par cet intermédiaire, « à de l’humain tout en ayant davantage de place laissée à la créativité ».

Le théâtre, son « second souffle »

Des dimensions qu’elle retrouve au théâtre, sa passion. Théâtre qui a été, dit-elle, son « second souffle » tout au long de son cursus, grâce aux filières artistiques proposées par l’INSA pour permettre à ses élèves ingénieurs de conjuguer études et pratique à haut niveau de la musique, de la danse ou du théâtre. Célestine, qui avait déjà goûté aux plaisirs de s’exercer à la danse, au piano et au théâtre avant, intègre la filière dès la première année.

Lorsqu’on est en cours de théâtre,
on apprend à comprendre le monde qu’on est amené à représenter.

Troupe de théâtre

Malgré un emploi du temps chargé, l’étudiante apprécie aujourd’hui de s’être saisie de toutes ces ouvertures données par l’INSA Toulouse. « J’aime tellement le théâtre que j’ai aussi intégré en 4ᵉ année le cycle 3 du conservatoire. Et j’ai trouvé ainsi un bon équilibre entre mes études et ma pratique artistique qui est importante pour moi. Parce que lorsqu’on est en cours de théâtre, on apprend à comprendre le monde qu’on est amené à représenter et on construit des liens très forts avec ceux avec qui on pratique. » Pratique qui lui permet aussi de développer des compétences qui vont servir sa vie professionnelle, comme « savoir communiquer, bien s’exprimer à l’oral, défendre ses idées », détaille encore l’étudiante.

La future ingénieure n’a pas bénéficié seulement des parcours à la carte permis par ce dispositif théâtre-études, en lien avec le Théâtre de la Cité : elle a aussi eu l’opportunité de s’offrir un stage au cours Florent grâce à une bourse « Ingénieur & » de la Fondation INSA Toulouse, dont la vocation est aussi de contribuer à accompagner ces doubles cursus, et a pu profiter des nombreux spectacles et rencontres avec des acteurs du milieu grâce au programme culturel gratuit INS’ART proposé aussi par l’établissement à tous les étudiants, programme qu’elle chapeaute auprès de Laurent Grégoire, le responsable des filières artistiques.

L’INSA Toulouse : un « cadre protégé » dans lequel on peut mûrir son projet

Ses perspectives aujourd’hui ? D’abord effectuer, l’an prochain, son stage de 5ᵉ année, après 6 mois passés sur les bancs de l’école d’architecture, à l’étranger, dans un organisme qui fait de l’éco-construction. Très intéressée par cette dimension environnementale, l’étudiante a d’ailleurs déjà choisi de faire, dès cet été, 3 mois de stage au bureau d’études HQE C+Pos à Toulouse, un bureau d’études en ingénierie environnementale pour le bâtiment.

Pour moi, toutes les pistes sont ouvertes !

Crédit photo : Franck Alix 

L’année suivante, l’étudiante prévoit de préparer les concours de grandes écoles de théâtre, mais aussi de demander son transfert à l’école d’architecture de Paris, parce que celle-ci propose, après le master d’architecte, un mastère spécialisé en scénographie (pour apprendre plus spécifiquement à concevoir des espaces pour mettre en valeur des expositions, des représentations, des spectacles ou encore des festivals). « Ce serait une autre corde à mon arc », se réjouit l’étudiante. « Et la scénographie rapproche l’architecture et le théâtre car cela consiste à imaginer des décors. Pour moi, toutes les pistes sont ouvertes ! Et je me rends compte que je n’ai pas perdu de temps car l’INSA m’a transmis une façon de penser, appris à être structurée, construire des projets (travailler en groupe, aller chercher des financements, organiser des plannings, des réunions, faire des recherches…), des compétences qui pourront me servir quel que soit mon choix, y compris comédienne, tout en me permettant de développer mon potentiel artistique. Ces ouvertures, que d’autres établissements d’enseignement supérieur n’offrent pas, sont précieuses : j’ai ainsi été accompagnée dans toutes mes réflexions, eu le temps de mûrir mon projet dans un cadre protégé qui m’a permis de grandir et de trouver ma place progressivement. »

Rédaction : Camille Pons, journaliste

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Certes, « pour ceux qui ont été mis en lumière et exposés aux fortes secousses émotionnelles suscitées par leur participation aux JO de Paris, la reprise a parfois pu être difficile », reconnaît Laurence Duboscq, la responsable de la section sport-études, lorsqu’on l’interroge sur les résultats obtenus durant la saison précédente. Mais globalement, se réjouit-elle, « la dynamique des résultats est entretenue tant chez les athlètes confirmés que chez ceux qui se révèlent ».   

Parmi les « confirmés » qui affichent encore de belles performances, et dont « un certain nombre se projette déjà sur les JO 2028 », figurent les beach volleyeurs qui concouraient aux JO de Paris en 2024 : Arnaud Gauthier-Rat, qui a remporté la médaille d'argent au challenger Alanya 2025 avec l'équipe de France, et Clémence Vieira, qui a décroché le titre de vice-championne d’Europe senior avec l’équipe de France. Toujours brillant aussi, Théo Faure, qui avait remporté la médaille d’or aux JO avec l’équipe de France de volley-ball, a réalisé une très belle saison dans le club où il évolue, le Top Volley Latina en Italie. Ce qui lui a valu d’être encore sélectionné en équipe de France et de disputer en septembre dernier le Mondial de volley masculin aux Philippines. Enfin, du côté des « anciens » qui ont encore performé, figure aussi le para nageur Ugo Didier, décoré également aux Paralympiques de Paris de 3 médailles (une d’or et deux d’argent) : celui-ci cumule, à l’issue de cette nouvelle saison, les titres de champion de France sur 100m dos et 200m 4 nages et a ramené, à l’issue de sa participation aux championnats du monde de Singapour fin septembre, 3 des 15 médailles françaises, en bronze, sur 200m 4 nages, 100m nage libre et 100m dos.

Des « révélations »

Du côté de ceux qui « se sont révélés », citons, au plus haut niveau de compétition, deux athlètes qui évoluent au canoë-kayak : Mattéo Zanni, sacré champion du monde en descente canoë sprint individuel dans les moins de 23 ans (U23) et 2e par équipe dans cette même discipline, et Corentin Georgeon, arrivé à la 8e place de ces mêmes championnats avec l’équipe de France. Dans les révélations s’illustrent aussi Enola Hochdoerffer, qui a fini 3e au championnat du monde par équipe au beach tennis après avoir réalisé une performance équivalente, toujours en équipe, au championnat d’Europe, ou encore Clémence Cadeac, une golfeuse qui vient d’être sacrée, en septembre, championne d’Europe amateur avec l’équipe de France.

Ce ne sont pas les seules étudiantes de la section sport-études à avoir brillé en championnats d’Europe. Alison Bernardi a raflé deux titres de championne d’Europe sur les épreuves de roller vitesse du 5 km à points et du 10 km à élimination, à Gross-Gerau en Allemagne et une médaille de bronze aux Mondiaux récemment. Sarah Brunel et Salome Degeorges ont décroché ensemble, dans l’épreuve d’aviron en deux de couple U23 femme, le titre de championnes de France. Et Alix Klewinski a fini 3e au championnat d’Europe universitaire de basket-ball. Cette liste n’est pas exhaustive et elle est complétée par celle des athlètes qui ont décroché des titres de champions de France, universitaires ou de grandes écoles comme Emma Charlet ou Cyann Galtier Vila en demi-fond, Simon Gresse en Aviron.

Mise en lumière régulière de sportifs et rencontres entre promotions pour 2025

Si tous ces étudiants doivent ces réussites sportives évidemment à leurs efforts et à leur ténacité, ils le doivent aussi aux dispositifs spécifiques mis en place par l’établissement pour les soutenir dans leur double projet, sportif et d’études. Et force est de constater, au regard des résultats, que ces dispositifs s’avèrent utiles. Une utilité perçue de plus en plus tôt, puisque la plupart des sportifs sollicitent dès la 1re année la mise en place d’un cursus aménagé pour réaliser, soit la 1re année d’études en 2 ans, soit les 2 premières années sur 3 ans. De même, environ 230 heures de tutorat sont dispensées chaque année par des enseignants et 55 étudiants ont pu en bénéficier cette année. « Deux dispositifs importants », estime la responsable de la section. « Car, en aménageant leurs premières années, les étudiants libèrent du temps pour s’entraîner, pour travailler mais aussi pour optimiser la récupération. Quant au tutorat, c’est également une ressource importante, car cet accompagnement personnalisé s’adapte au rythme du sportif et renforce ses acquis. »

La responsable de la filière entend donner vie à d’autres projets. D’abord organiser l’élection du sportif du semestre ou de la saison, afin de mettre en lumière les plus performants. Autre projet auquel elle tient : organiser une rencontre entre sportifs de toutes les promotions. But de l’opération ? « Créer davantage de liens et partager sur les problématiques communes », explique Laurence Duboscq. « Ce qui peut faire gagner du temps aux nouveaux entrants qui profiteront et s’inspireront de l’expérience de leurs aînés. »

 

Des « révélations »

Du côté de ceux qui « se sont révélés », citons, au plus haut niveau de compétition, deux athlètes qui évoluent au canoë-kayak : Mattéo Zanni, sacré champion du monde en descente canoë sprint individuel dans les moins de 23 ans (U23) et 2e par équipe dans cette même discipline, et Corentin Georgeon, arrivé à la 8e place de ces mêmes championnats avec l’équipe de France. Dans les révélations s’illustrent aussi Enola Hochdoerffer, qui a fini 3e au championnat du monde par équipe au beach tennis après avoir réalisé une performance équivalente, toujours en équipe, au championnat d’Europe, ou encore Clémence Cadeac, une golfeuse qui vient d’être sacrée, en septembre, championne d’Europe amateur avec l’équipe de France.

Ce ne sont pas les seules étudiantes de la section sport-études à avoir brillé en championnats d’Europe. Alison Bernardi a raflé deux titres de championne d’Europe sur les épreuves de roller vitesse du 5 km à points et du 10 km à élimination, à Gross-Gerau en Allemagne et une médaille de bronze aux Mondiaux récemment. Sarah Brunel et Salome Degeorges ont décroché ensemble, dans l’épreuve d’aviron en deux de couple U23 femme, le titre de championnes de France. Et Alix Klewinski a fini 3e au championnat d’Europe universitaire de basket-ball. Cette liste n’est pas exhaustive et elle est complétée par celle des athlètes qui ont décroché des titres de champions de France, universitaires ou de grandes écoles comme Emma Charlet ou Cyann Galtier Vila en demi-fond, Simon Gresse en Aviron.

Mise en lumière régulière de sportifs et rencontres entre promotions pour 2025

Si tous ces étudiants doivent ces réussites sportives évidemment à leurs efforts et à leur ténacité, ils le doivent aussi aux dispositifs spécifiques mis en place par l’établissement pour les soutenir dans leur double projet, sportif et d’études. Et force est de constater, au regard des résultats, que ces dispositifs s’avèrent utiles. Une utilité perçue de plus en plus tôt, puisque la plupart des sportifs sollicitent dès la 1re année la mise en place d’un cursus aménagé pour réaliser, soit la 1re année d’études en 2 ans, soit les 2 premières années sur 3 ans. De même, environ 230 heures de tutorat sont dispensées chaque année par des enseignants et 55 étudiants ont pu en bénéficier cette année. « Deux dispositifs importants », estime la responsable de la section. « Car, en aménageant leurs premières années, les étudiants libèrent du temps pour s’entraîner, pour travailler mais aussi pour optimiser la récupération. Quant au tutorat, c’est également une ressource importante, car cet accompagnement personnalisé s’adapte au rythme du sportif et renforce ses acquis. »

La responsable de la filière entend donner vie à d’autres projets. D’abord organiser l’élection du sportif du semestre ou de la saison, afin de mettre en lumière les plus performants. Autre projet auquel elle tient : organiser une rencontre entre sportifs de toutes les promotions. But de l’opération ? « Créer davantage de liens et partager sur les problématiques communes », explique Laurence Duboscq. « Ce qui peut faire gagner du temps aux nouveaux entrants qui profiteront et s’inspireront de l’expérience de leurs aînés. »

 

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