Soutenir
sa thèse

Avoir des informations sur comment rédiger sa thèse, l’encadrement, le jury, la procédure de dépôt et examen de soutenance et les questions de confidentialité ?
Retrouvez les éléments dans le document à consulter ou la FAQ ci-dessous.

Les questions fréquentes (FAQ)

Les rapporteurs

Combien y a-t-il de rapporteurs ?

Ils peuvent être 2 ou 3.

Qui peut être rapporteur ?

Toute personne externe à l’équipe d’encadrement, au projet doctoral, sans co-publication avec le ou la doctorante, avec l’HDR (habilitation à Diriger une Thèse) ou équivalent pour les personnes étrangères.

Un professeur émérite peut-il être rapporteur ?

Non.

Quel est le rôle des rapporteurs ?

Les rapporteurs envoient à l’établissement, au moins 14 jours avant la date de la soutenance, un rapport dans lequel ils fournissent un avis positif ou négatif sur la possibilité du doctorant de soutenir sa thèse. Si l’avis est positif, la soutenance est autorisée. Les 2 rapports doivent être favorables. Ils doivent être titulaires de la HDR et ne pas être impliqués dans les travaux du candidat.

Les rapports peuvent-ils être rédigés en anglais ?

Oui.

Quand les rapports doivent-ils être retournés ?

Article 17 de l’arrêté du 26 août 2022, modifiant l’arrêté du 25 mai 2016, fixant le cadre national de la formation et les modalités conduisant à la délivrance du diplôme national de doctorat : « Les rapporteurs font connaître, au moins quatorze jours avant la date prévue pour la soutenance, leur avis par des rapports écrits ; sur cette base, le chef d’établissement autorise la soutenance. Ces rapports sont communiqués au jury et au doctorant avant la soutenance. »

Le jury

De combien de membres le jury doit-il être composé ?

Entre 4 et 8 membres.

Si la thèse est encadrée par un directeur et un co-directeur de thèse, prévoir un minimum de 5 personnes dans le jury afin d’éviter que le Procès Verbal (PV) de soutenance soit signé seulement par 2 membres du jury (le directeur et le co-directeur ne signent pas le PV de soutenance).

Qui peut être membre du jury ?
  • Un co-auteur de publication,
  • Un professeur émérite (si directeur ou co-directeur, il doit avoir commencé la prise en charge du doctorant avant son éméritat),
  • Une personne ayant un doctorat.
Un professeur émérite peut-il être membre du jury ?

Oui.

Quelle est la proportion d’internes/externes à respecter ?

Internes : pas plus de la moitié (≤50%)

Externes : pas moins de la moitié (≥50%)

Qui sera considéré comme interne ?

Membre du site Toulousain, Université de Toulouse (UT).

Quelle est la proportion professeur/ Maitre de Conférence :

Au moins pour moitié des professeurs.

Qui peut être président du jury ?

Toute personne étant professeur ou directeur de recherche.

Pour les personnes étrangères, après évaluation par l’Ecole Doctorale.

Un professeur émérite peut-il être président du jury ?

Non.

La parité hommes-femmes est-elle obligatoire ?

OUI, la parité hommes-femmes est obligatoire, mais elle ne sera pas pour autant bloquante. Il faut tendre vers la parité dans la mesure du possible. A expertises/compétences égales, sera favorisé une personne dont le sexe est sous-représenté lors de la formation d’un jury.

Est-il possible de changer de membres du jury ou de rapporteurs une fois le dossier déposé ?

Oui et non, chaque changement doit être soumis à étude et validation de toutes les parties (Directeur de Thèse, Direction de Laboratoire, Ecole Doctorale, Etablissement), cela rajoute des délais et peut conduire à un changement de date de soutenance.

Tant que les membres du jury ne sont pas validés, il est possible de faire des modifications.

Que faire si le jour de la soutenance un membre de jury est absent ?
  • Si le jury reste conforme, la soutenance peut avoir lieu sans changement,
  • Si le jury n’est pas conforme, il faut contacter l’ED et ou la scolarité de l’INSA, afin de trouver une solution pour que le jury devienne conforme ou à défaut reporter la soutenance,
  • Un membre absent le jour de la soutenance ne sera mentionné ni sur le diplôme de doctorat, ni sur l’attestation de réussite,
  • La visioconférence est toujours possible, dans ce cas, il faut contacter impérativement la scolarité de l’INSA, pour mettre à jour les documents de soutenance.

Avant la soutenance

Comment faire pour réserver une salle à l’INSA ?

Contacter la loge au 05 61 55 95 13 ou par mail service-general@insa-toulouse.fr

Est-il possible de rédiger le manuscrit en anglais ?

Oui mais un résumé en français de 3 pages doit être intégré dans le manuscrit.

Où trouver la page de garde de la thèse ?

Le modèle est téléchargeable uniquement sur l’espace ADUM du doctorant.

Comment faire pour obtenir le Label Européen ?

Il faut respecter les exigences suivantes :

  • Avoir effectué pendant son doctorat au moins un trimestre dans un pays européen autre que le pays de soutenance,
  • Avoir eu dans son jury deux rapporteurs appartenant à des établissements d’Enseignement Supérieur de deux Etats européens différents autres que celui où sera soutenu la thèse,
  • Avoir dans son jury au moins un membre appartenant à un établissement d’enseignement supérieur d’un état européen autre que celui dans lequel le doctorat a soutenu,
  • Avoir soutenu une partie de sa thèse dans une langue nationale européenne autre que la (ou les) langue(s) nationale(s) du pays où la soutenance de thèse a eu lieu.

Après la soutenance, le Président de jury indique dans le rapport de soutenance qu’une partie de la soutenance a été réalisée dans une langue de l’Union Européenne autre que la (ou les) langue(s) nationale(s) du pays où la thèse de doctorat est soutenue (en précisant laquelle).

Ce label ne figure pas sur le diplôme. Le jury qui accorde la qualification de label “Doctorat Européen” le précise dans le procès-verbal de soutenance. Une attestation sera ensuite délivrée à l’étudiant en même temps que son attestation de réussite au doctorat.

Quelle est la différence entre confidentialité, huis-clos et embargo ?

Confidentialité :

  • Sur avis de la direction de la recherche qui se prononce avant la soutenance,
  • Doit être faite dans un délai de 2 mois avant la soutenance,
  • Le formulaire est disponible sur l’espace ADUM du doctorant,
  • Est limitée dans le temps,
  • Pas de diffusion sur internet ni sur intranet,
  • Est renouvelable par embargo.

Huis-clos :

  • Sur avis de la direction de la recherche qui se prononce avant la soutenance,
  • Doit être fait dans un délai de 2 mois avant la soutenance,
  • Le formulaire est disponible sur l’espace ADUM du doctorant,
  • Le public n’est pas autorisé à participer à la soutenance.

Embargo :

  • Est demandé par le doctorant, au moment du dépôt de la thèse à la bibliothèque,
  • Est limité dans le temps (entre 1 et 10 ans),
  • Est diffusé sur l’intranet de l’établissement,
  • Est renouvelable par embargo à date de l’échéance.

 

Pourquoi déposer le manuscrit avant la soutenance ?

C’est obligatoire car cette version sera envoyée aux rapporteurs. Le dépôt se fait au plus tard, un mois avant la soutenance.  

Après la soutenance, la version définitive doit être déposée sur ADUM.

Dans quel lieu peut-on soutenir une thèse ?
  • A l’INSA de Toulouse,
  • Dans le laboratoire de rattachement,
  • Sinon il faut faire une demande de soutenance hors-site,
    • Le document doit être adressé à la direction de la recherche pour examen de la demande 2 mois avant la soutenance. Le formulaire est disponible sur l’espace ADUM du doctorant.

settings.

La soutenance

Comment récupérer les documents de soutenance ?

Les documents de soutenance sont disponibles sur l’espace ADUM du doctorant et du directeur de thèse.

Que faire si le jour de la soutenance un membre de jury est absent ?
  • Si le jury reste conforme, la soutenance peut avoir lieu sans changement,
  • Si le jury n’est pas conforme, il faut contacter l’ED et la scolarité de l’INSA, afin de trouver une solution pour que le jury devienne conforme ou à défaut reporter la soutenance,
  • Un membre absent le jour de la soutenance ne sera mentionné ni sur le diplôme de doctorat, ni sur l’attestation de réussite,
  • La visioconférence est toujours possible, dans ce cas, il faut contacter impérativement la scolarité de l’INSA, pour mettre à jour les documents de soutenance.

 

Quels sont les documents de soutenance ?

Il s’agit :

  • De la feuille d’émargement,
  • Du procès-verbal (PV),
  • Du rapport de soutenance,
  • De l’avis du jury sur la reproduction de la thèse,
  • De l’attestation de visioconférence (si membre du jury en visio). Dans ce cas il faut également récupérer les procurations des membres du jury en visio.
Qui signe les documents de soutenance ?
  • La feuille d’émargement et le rapport de soutenance sont signés par tous les membres du jury.
  • Le PV est signé par les membres du jury à l’exception des directeurs et co-directeurs de thèse.
  • Le président du jury signe :
    • L’avis du jury sur la reproduction de la thèse,
    • L’attestation de visioconférence
    • Pour les membres du jury en visio.
Le rapport de soutenance peut-il être rédigé en anglais ?

Oui

Après la soutenance

De combien de temps dispose un doctorant pour retourner les documents de soutenance ?

Les documents orignaux doivent-être retournés à la scolarité de l’INSA Toulouse dans les 15 jours suivant la soutenance.

Comment déposer le manuscrit final ?

La version finale en PDF est déposée sur ADUM. Un dépôt d’un exemplaire papier doit être transmis à la Bibliothèque de l’INSA.

Le manuscrit peut-il être modifié après la soutenance ?

Oui, si le jury a demandé des corrections dans la thèse, le nouveau docteur dispose d’un délai de trois mois pour déposer sa thèse corrigée et terminer la procédure dépôt de la bibliothèque de l’INSA.

Comment obtenir l’attestation de réussite ?

Celle-ci est disponible sur votre espace ADUM lorsque vous avez terminé les démarches de dépôt du manuscrit auprès de la bibliothèque de l’INSA. A défaut vous devez contacter la scolarité.

Comment obtenir le diplôme de docteur ?

La scolarité contactera par mail le doctorant lorsque le diplôme sera édité. Auparavant les démarches de dépôt du manuscrit auprès de la bibliothèque doivent être terminées.

Faut-il rester en contact avec l’établissement ?

Chaque docteur a la responsabilité de compléter dans ADUM son devenir professionnel durant les 3 années suivant l’obtention du doctorat :

  • nom exact et lieu de la société ou de l’organisme,
  • type d’emploi (ingénieur, chercheur, etc…),
  • nature du contrat (CDD, CDI),
  • date d’embauche.

Votre question n’apparait pas, vous pouvez contacter, en fonction de votre besoin :

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135 avenue de Rangueil
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Fax : 05 61 55 95 00

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

 

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Deux en course pour l’athlétisme

En athlétisme, discipline historique des Jeux olympiques, trois SHN de l’INSA Toulouse affichaient aussi des prétentions pour les JO. Si l’un d’entre eux a hélas été blessé, Cyann Galtier-Villa, étudiant en 1re année IC (Ingénierie de la Construction) qui fait du demi-fond, les deux autres restent en lice pour briguer cette précieuse qualification : Tom Campagne, étudiant en 3e année spécialité Génie mécanique, qui fait de l’athlétisme depuis plus de 10 ans et s’est spécialisé dans le saut en longueur à haut niveau, et Alexa Lemitre, en 5e année GP3E (Génie des procédés : eau, énergie, environnement) pour l'épreuve de demi-fond.

Enfin, une autre étudiante pourrait bien représenter la France sur une toute nouvelle discipline apparue aux JO de Tokyo, l’escalade de vitesse. Lison Gautron, étudiante en 3e année MIC-IR (Modélisation, informatique et communication), s’est spécialisée, il y a 4 ans de cela dans cette discipline après 14 ans d’escalade. À 20 ans, elle fait partie des grands espoirs de l’escalade de vitesse français, car elle compte déjà de nombreuses sélections en équipe de France : en Équipe de France jeunes, elle a notamment pu participer aux Championnats du Monde et d’Europe, terminant respectivement 10e et 3; elle a également participé à plusieurs étapes de la Coupe d’Europe dont une qu’elle a remportée ; et chez les seniors, elle a pu participer à une étape de Coupe d’Europe où elle a terminé 9e et à une Coupe du Monde où elle s’est classée 16e. Aujourd’hui, elle espère bien finir dans les 5 premières des OQS (Olympic Qualifier Series), compétitions qualificatives pour les JO de Paris.

 

L’aide précieuse des parcours aménagés

Si ces sportifs de haut niveau doivent en très grande partie leurs résultats et la possibilité de briguer une qualification aux JO à une motivation sans faille et un travail sans relâche depuis des années, ils le doivent aussi, en partie, à l’accompagnement spécifique dont ils bénéficient en tant que sportifs de haut niveau au sein de l’établissement.

Ce dispositif proposé à l’échelle du Groupe INSA concerne près de 400 élèves. Il leur permet de suivre le cursus ingénieur tout en répondant aux contraintes d’entraînement et de participation aux compétitions. Une aide non négligeable, car nombreux s’accomplissent dans leur double projet, sans que cela soit au détriment de l’un ou de l’autre. À titre d’exemple, Matthieu Androdias avait pu déjà participer avant Tokyo, grâce à son cursus aménagé à l’INSA de Toulouse, à deux olympiades, les JO de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Arnaud Gauthier-Rat a pu de son côté entrer dans le top 20 au ranking mondial de sa discipline et être vainqueur en 2023 du grand chelem de Torquay en Australie...

Pour Sylvie Rossard, responsable de ces profils particuliers qui évoluent à l’INSA Toulouse, ce dispositif répond parfaitement aux valeurs que porte l’INSA, entre autres former des ingénieurs qui soient ouverts et capables de s’épanouir dans d’autres domaines, le sport, la musique, l’art…

Qu’ils soient qualifiés ou non, ces athlètes n’en restent pas moins brillants… et tenaces ! En effet, certains d’entre eux, à l’instar de Lucile Tessariol ou d’Arnaud Gauthier-Rat, affichent d’ores et déjà leur intention d’essayer de briguer une qualification pour les JO qui suivront à Los Angeles en 2028 !

 

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

 

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Sportifs : Ugo Didier, Antoine Viquerat, Lucile Tissariol

Dans un souci d'alléger le texte et sans aucune discrimination de genre, l'emploi du genre masculin est utilisé à titre épicène.