Arnaud GAUTHIER-RAT

Objectif JO 2024

Tous les étés, sur la plage, sa famille de sportifs lui faisait troquer le seau et la pelle pour un ballon. Aujourd’hui, à 26 ans, Arnaud Gauthier-Rat évolue à haut niveau en beach-volley. Il affiche déjà une participation aux Jeux Olympiques de la Jeunesse et espère aujourd’hui décrocher une médaille aux JO de Paris 2024, sur la terre où il a grandi, et dans la foulée, son diplôme INSA. Une double réussite qu’il devra, si elle se concrétise, aussi au soutien qu’adresse l’établissement toulousain aux sportifs de haut niveau.

Il ne faut pas forcément avoir pratiqué intensément depuis tout petit pour devenir un sportif de haut niveau. Mais avoir baigné dedans et être doté d’un tempérament de « compétiteur », comme il aime le souligner, oui. C’est à 16 ans qu’Arnaud Gauthier-Rat choisit de pratiquer le volley-ball, après « avoir touché un peu à tout », et qu’il décide de viser le haut niveau dans cette discipline.

Si ce choix peut paraître tardif, Arnaud a quand même eu les pieds dans le sable et les mains sur le ballon depuis toujours. Ce natif de la région parisienne, issu d’une famille de sportifs – dont certains ont été membres d’équipes de France, comme son grand-père, Michel Rat, au basket, et sa sœur, Marion, en volley indoor -, aime en effet raconter que le beach-volley, le sport dans lequel il excelle aujourd’hui, il en faisait tout l’été avec sa famille sur la plage.

Arnaud Gauthier Rat

SHN depuis 2014

Il va franchir très vite les étapes avec succès : après avoir passé l’épreuve des détections et intégré le Pôle Espoirs de volley indoor du CREPS de Châtenay-Malabry, un an plus tard, en 2013, il est sélectionné pour rejoindre le Centre national de volley-ball (CNVB) à Montpellier. « La pépinière du volley-ball français où ont été formés des joueurs qui ont décroché l’or aux JO de Tokyo 2020 [qui se sont déroulés en 2021, ndlr] », souligne le jeune sportif. Une formation qui lui a « énormément apporté », reconnaît-il, où il évoluera pendant deux ans et durant laquelle, en 2014, il intégrera les listes ministérielles officielles des SHN (Sportifs de haut niveau).

C’est là aussi que s’opérera le tournant pour le beach-volley, puisqu’il va cumuler en parallèle des résultats brillants dans cette discipline avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Ils remporteront, entre autres, un titre de vice-champion d’Europe U20 et une qualification aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014 – c’est la seule équipe française masculine à y avoir accédé à ce jour – où ils termineront à la 9e place. Dès lors, Arnaud choisit de s’y consacrer et rejoint le pôle France du CREPS de Toulouse, en optant en parallèle pour la formation d’ingénieur de l’INSA Toulouse, après avoir obtenu son bac scientifique avec la mention « très bien ».

 

L’INSA pour ses aménagements de qualité dédiés aux SHN

« J’avais une vraie volonté de continuer les études car le sport dure seulement un temps », explique le jeune homme. « Si ça ne marchait pas dans le sport, je m’assurais un autre avenir professionnel. » Quant à l’INSA Toulouse, il est apparu comme une évidence pour deux raisons : « Le pôle France était à Toulouse, c’est là que tout se passait », poursuit le jeune sportif. « Et en comparant les écoles qui offraient la possibilité de mener un double-projet sport et études, aucune ne proposait des aménagements de qualité comme ceux que propose l’INSA ».

Arnaud Gauhier Rat

Arnaud utilise d’ailleurs toutes les modalités proposées par l’établissement : étalement du cursus sur plusieurs années ; report des examens lorsqu’il est en compétition à l’étranger (il estime entre un tiers et la moitié de son temps celui passé en déplacement pour les compétitions) ; et heures de tutorat assurées par des enseignants pour rattraper des cours ratés, une 3e option « très précieuse », dit-il, pour continuer « d’avancer ».

 

« Dans tous les aspects de ma vie, c’est l’excellence qui m’intéresse. Ce que j’entreprends, je le fais vraiment à fond ! »

Arnaud Gauthier Rat

Aujourd’hui, l’objectif « principal » du volleyeur, avec son nouveau partenaire Youssef Krou, c’est la qualification pour les JO 2024. D’ici là, il leur faudra donner le meilleur d’eux-mêmes sur les championnats, car ce sont notamment les 12 meilleurs résultats des deux années qui précèdent qui seront pris en compte et seulement les 15 meilleures équipes mondiales qui pourront aller s’y confronter. Aux précédentes qualifications pour les JO de Tokyo, ils avaient échoué à seulement 7 places avec Quincy Aye, son 2e partenaire. Mais après avoir été amenés à remplacer en cours de route une équipe qui s’était retirée, donc sans y être préparés. Pour les prochains, le sportif, qui a été notamment champion de France (2019), 15e au classement mondial (2022) et avait évolué entre 2015 et 2017 dans les 4 premières places aux championnats d’Europe (jeune), est d’autant plus confiant qu’ils sont, avec son partenaire, « meilleurs et plus expérimentés ».

 

Pas question pour Arnaud de parler de « sacrifices » pour en arriver là. Dormir tôt, ne pas faire la fête comme les autres étudiants, avoir une vie sociale souvent inexistante… ce sont seulement « des choix pour pouvoir y arriver » et qu’il « ne regrette pas ». Car la trajectoire qu’il a suivie lui a aussi donné l’occasion de vivre des « moments très forts », comme lorsqu’ils ont raflé en décembre dernier en Australie, avec Youssef, la 1re place au World Tour Elite 16 de Torquay, jamais remportée jusque-là par une équipe de France. Le sportif évoque aussi la « sensation d’accomplissement » lorsqu’il monte sur un podium ou encore la chance d’avoir déjà pu aller dans 35 pays différents. « J’ai vécu pas mal de choses que peu de gens de mon âge ont vécu », se réjouit-il.

Los Angeles en 2028 ?

« Dans tous les aspects de ma vie, c’est l’excellence qui m’intéresse », poursuit d’ailleurs le jeune homme quand on lui demande pourquoi être à haut niveau était si important pour lui. « Ce que j’entreprends, je le fais vraiment à fond ! » Les défis et les jeux, qu’il dit aimer depuis tout petit, ça le « stimule ». Quant au sport de haut niveau, ça contribue à ce qu’il se « sente mieux dans [s]a peau » et lui a permis de développer des compétences qu’il pourra mettre à profit dans sa vie professionnelle : trouver des sponsors, gérer sa communication, travailler en équipe, organiser ses sessions d’entraînement, ses déplacements, déplacements qui sont également sources d’enrichissement pour l’apprentissage des langues et pour se frotter à l’interculturalité…

Après les JO, il ne restera plus au sportif, aujourd’hui à cheval sur sa 4e et sa 5e années du cursus, qu’à réaliser son stage de fin d’études en 2025 pour valider son diplôme d’ingénieur en génie électrique et informatique, spécialité Embedded Smart Power Electronics (ESPE). Ce qui lui permettra de réussir le double-projet qu’il s’est fixé depuis plusieurs années. « Effectivement, c’est difficile et les journées sont intenses », reconnaît-il, « mais ce n’est pas insurmontable quand on a la discipline et la résilience pour le mener à bien. » D’ailleurs, Arnaud n’exclut pas de tenter à nouveau de se qualifier pour les JO qui suivront, ceux qui se dérouleront à Los Angeles en 2028. « Si je pense que j’ai encore des choses à accomplir… », confie-t-il.

Si vous souhaitez suivre ou accompagner le projet d’Arnaud, vous pouvez le retrouver sur Instagram @gauthierrat et sur son site web www.arnaud gauthier rat.com.

Crédits photos : Visuddhi UNG @visualisation, Baptiste Hamousin

Portrait réalisé par Camille Pons, journaliste.

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Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

 

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Deux en course pour l’athlétisme

En athlétisme, discipline historique des Jeux olympiques, trois SHN de l’INSA Toulouse affichaient aussi des prétentions pour les JO. Si l’un d’entre eux a hélas été blessé, Cyann Galtier-Villa, étudiant en 1re année IC (Ingénierie de la Construction) qui fait du demi-fond, les deux autres restent en lice pour briguer cette précieuse qualification : Tom Campagne, étudiant en 3e année spécialité Génie mécanique, qui fait de l’athlétisme depuis plus de 10 ans et s’est spécialisé dans le saut en longueur à haut niveau, et Alexa Lemitre, en 5e année GP3E (Génie des procédés : eau, énergie, environnement) pour l'épreuve de demi-fond.

Enfin, une autre étudiante pourrait bien représenter la France sur une toute nouvelle discipline apparue aux JO de Tokyo, l’escalade de vitesse. Lison Gautron, étudiante en 3e année MIC-IR (Modélisation, informatique et communication), s’est spécialisée, il y a 4 ans de cela dans cette discipline après 14 ans d’escalade. À 20 ans, elle fait partie des grands espoirs de l’escalade de vitesse français, car elle compte déjà de nombreuses sélections en équipe de France : en Équipe de France jeunes, elle a notamment pu participer aux Championnats du Monde et d’Europe, terminant respectivement 10e et 3; elle a également participé à plusieurs étapes de la Coupe d’Europe dont une qu’elle a remportée ; et chez les seniors, elle a pu participer à une étape de Coupe d’Europe où elle a terminé 9e et à une Coupe du Monde où elle s’est classée 16e. Aujourd’hui, elle espère bien finir dans les 5 premières des OQS (Olympic Qualifier Series), compétitions qualificatives pour les JO de Paris.

 

L’aide précieuse des parcours aménagés

Si ces sportifs de haut niveau doivent en très grande partie leurs résultats et la possibilité de briguer une qualification aux JO à une motivation sans faille et un travail sans relâche depuis des années, ils le doivent aussi, en partie, à l’accompagnement spécifique dont ils bénéficient en tant que sportifs de haut niveau au sein de l’établissement.

Ce dispositif proposé à l’échelle du Groupe INSA concerne près de 400 élèves. Il leur permet de suivre le cursus ingénieur tout en répondant aux contraintes d’entraînement et de participation aux compétitions. Une aide non négligeable, car nombreux s’accomplissent dans leur double projet, sans que cela soit au détriment de l’un ou de l’autre. À titre d’exemple, Matthieu Androdias avait pu déjà participer avant Tokyo, grâce à son cursus aménagé à l’INSA de Toulouse, à deux olympiades, les JO de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Arnaud Gauthier-Rat a pu de son côté entrer dans le top 20 au ranking mondial de sa discipline et être vainqueur en 2023 du grand chelem de Torquay en Australie...

Pour Sylvie Rossard, responsable de ces profils particuliers qui évoluent à l’INSA Toulouse, ce dispositif répond parfaitement aux valeurs que porte l’INSA, entre autres former des ingénieurs qui soient ouverts et capables de s’épanouir dans d’autres domaines, le sport, la musique, l’art…

Qu’ils soient qualifiés ou non, ces athlètes n’en restent pas moins brillants… et tenaces ! En effet, certains d’entre eux, à l’instar de Lucile Tessariol ou d’Arnaud Gauthier-Rat, affichent d’ores et déjà leur intention d’essayer de briguer une qualification pour les JO qui suivront à Los Angeles en 2028 !

 

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

 

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Sportifs : Ugo Didier, Antoine Viquerat, Lucile Tissariol

Dans un souci d'alléger le texte et sans aucune discrimination de genre, l'emploi du genre masculin est utilisé à titre épicène.