Regards croisés

Un dispositif d’animation des enjeux sociétaux de l’INSA Toulouse pour échanger, comprendre et imaginer des actions autour de thématiques scientifiques  communes à plusieurs départements et laboratoires de l’INSA.

Contribution du Conseil scientifique et de la direction de la recherche de l’INSA Toulouse

Un constat

L’INSA Toulouse fait le constat de thématiques scientifiques portées par différents départements et laboratoires associés, abordées par des approches distinctes et par endroits complémentaires / convergentes, mais la plupart du temps insuffisamment partagées. Dans le même temps, notre établissement souhaite densifier les réflexions scientifiques et stratégiques sur des thématiques d’intérêt en rapport avec les politiques nationales soutenues par France 2030. Citons pour illustrer le propos : les jumeaux numériques, l’intelligence artificielle, la bio-économie, l’économie circulaire, le spatial, le quantique, l’hydrogène, la cybersécurité, ou encore la 5G.  Autant de sujets qu’il s’agit de nourrir de regards croisés larges relevant des sciences et technologies de notre périmètre, mais également des sciences humaines et sociales, ou encore d’éclairage philosophiques, historiques ou politiques, etc.

 

Des objectifs

Le dispositif Regards croisés (RC) vise à créer un espace d’identification de thématiques, d’échanges et de propositions en réponse à plusieurs objectifs.

Au-delà de la mise à jour des descriptifs de nos enjeux sociétaux, RC se propose de contribuer à leur animation dans une vision interdisciplinaire intra et/ou inter enjeux plus affirmée, en phase avec les aspirations des communautés sur des thématiques scientifiques à identifier, portées tant en recherche qu’en formation. L’identification des collectifs de personnels mobilisables, le partage des vocabulaires / concepts et les échanges de fonds sont nécessaires pour interroger ces thématiques et les façons de les soutenir, en liaison avec les Conseils centraux de l’INSA (CS et CE) et les directions fonctionnelles concernées.

Le dispositif Regards croisés vise à favoriser des dynamiques de collaborations de recherche entre enseignants / chercheurs, chercheurs et autres personnels enseignants ou techniques impliqués, pour développer des approches interdisciplinaires. En retombées ou en parallèle des actions de recherche, l’ambition en formation est de dégager des opportunités de modules ou de parcours de formation, co-construits sur la base des expertises disciplinaires des départements. Les contributions permettront d’affirmer les orientations stratégiques et scientifiques de l’INSA Toulouse (et plus généralement du Groupe INSA), et de nourrir les relations partenariales au travers des Arènes de Partenariat ou des opportunités d’ECIU en matière de challenged-based learning / research. Par leurs contributions, il est également attendu que les personnes mobilisées soient plus à même d’apprécier les opportunités liés aux programmes de TIRIS, et de contribuer en conséquence aux évolutions des pratiques à l’échelle du site pour adresser ses 3 piliers sociétaux.

 

Une démarche

Une proposition en 3 temps est faite pour accompagner ce dispositif et mobiliser notre communauté. Cette démarche est accompagnée par la direction de la recherche et le Conseil scientifique de l’INSA.

1. Identification des thématiques  – Une identification des thématiques via un sondage des directions de départements et de laboratoires, a déjà été réalisée et a conduit à retenir les thématiques suivantes : jumeaux numériques, intelligence artificielle, bio-économie, économie circulaire, spatial, quantique, hydrogène, cybersécurité, 5G.

2. Workshops courts – Une première rencontre par thématique à destination des personnels de l’INSA et des laboratoires en convention via demi journée structurée autour de :

  • présentations courtes (3 à 5 minutes) par les participants contributeurs autour des questionnements scientifiques, méthodes et outils utilisés, compétences en jeu ;
  • échanges et rédaction en séance d’une première fiche de synthèse sur la thématique à l’attention première du Conseil scientifique et de la direction de la recherche et plus largement de la communauté ;
  • choix de programmer un / des workshops de plus grande envergure et premières modalités d’organisation.

3. Workshops longs – Cet événement sur une journée sera ouvert à l’extérieur et aux étudiants, avec la volonté d’approfondir la thématique via :

    • des présentations plus approfondies (par exemple : 20 à 30 minutes) ;
    • des tables rondes pour fédérer, réfléchir et proposer des actions ;
    • rédaction d’une fiche de synthèse des ambitions et/ou des propositions à l’attention de la direction, des Conseils centraux, et des directions fonctionnelles concernées, et partagée à l’ensemble de la communauté.

     

    Un planning prévisionnel

    La volonté est d’installer dans le temps le dispositif RC suivant une démarche expérimentale, en l’adaptant progressivement autant que nécessaire. Pour permettre aux communautés de s’emparer du dispositif, un planning annuel des étapes est envisagé sur la base des étapes suivantes :

    • Septembre à novembre 2023 :
      • Communication, échanges et identification des premières thématiques, via les comités de direction de département et de laboratoires
      • Lancement du programme fin novembre
    • A partir de Janvier 2024 :
      • Organisation et déploiement des workshops courts sur les premières thématiques
    • En suivant au fil de l’eau :
      • Organisations et déploiement des premiers workshops longs
    • Juin 2024 :
      • Premiers bilans dans les Conseils centraux et les Comités de direction
      • Propositions d’adaptation du dispositif en suivant
      • Traitement des actions proposées et soutiens associées

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    Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

     

    Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

    En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

    Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

    Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

    Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

     

    Des champions du ballon en lice aussi

    En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

    Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

    Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

    Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

    Deux en course pour l’athlétisme

    En athlétisme, discipline historique des Jeux olympiques, trois SHN de l’INSA Toulouse affichaient aussi des prétentions pour les JO. Si l’un d’entre eux a hélas été blessé, Cyann Galtier-Villa, étudiant en 1re année IC (Ingénierie de la Construction) qui fait du demi-fond, les deux autres restent en lice pour briguer cette précieuse qualification : Tom Campagne, étudiant en 3e année spécialité Génie mécanique, qui fait de l’athlétisme depuis plus de 10 ans et s’est spécialisé dans le saut en longueur à haut niveau, et Alexa Lemitre, en 5e année GP3E (Génie des procédés : eau, énergie, environnement) pour l'épreuve de demi-fond.

    Enfin, une autre étudiante pourrait bien représenter la France sur une toute nouvelle discipline apparue aux JO de Tokyo, l’escalade de vitesse. Lison Gautron, étudiante en 3e année MIC-IR (Modélisation, informatique et communication), s’est spécialisée, il y a 4 ans de cela dans cette discipline après 14 ans d’escalade. À 20 ans, elle fait partie des grands espoirs de l’escalade de vitesse français, car elle compte déjà de nombreuses sélections en équipe de France : en Équipe de France jeunes, elle a notamment pu participer aux Championnats du Monde et d’Europe, terminant respectivement 10e et 3; elle a également participé à plusieurs étapes de la Coupe d’Europe dont une qu’elle a remportée ; et chez les seniors, elle a pu participer à une étape de Coupe d’Europe où elle a terminé 9e et à une Coupe du Monde où elle s’est classée 16e. Aujourd’hui, elle espère bien finir dans les 5 premières des OQS (Olympic Qualifier Series), compétitions qualificatives pour les JO de Paris.

     

    L’aide précieuse des parcours aménagés

    Si ces sportifs de haut niveau doivent en très grande partie leurs résultats et la possibilité de briguer une qualification aux JO à une motivation sans faille et un travail sans relâche depuis des années, ils le doivent aussi, en partie, à l’accompagnement spécifique dont ils bénéficient en tant que sportifs de haut niveau au sein de l’établissement.

    Ce dispositif proposé à l’échelle du Groupe INSA concerne près de 400 élèves. Il leur permet de suivre le cursus ingénieur tout en répondant aux contraintes d’entraînement et de participation aux compétitions. Une aide non négligeable, car nombreux s’accomplissent dans leur double projet, sans que cela soit au détriment de l’un ou de l’autre. À titre d’exemple, Matthieu Androdias avait pu déjà participer avant Tokyo, grâce à son cursus aménagé à l’INSA de Toulouse, à deux olympiades, les JO de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Arnaud Gauthier-Rat a pu de son côté entrer dans le top 20 au ranking mondial de sa discipline et être vainqueur en 2023 du grand chelem de Torquay en Australie...

    Pour Sylvie Rossard, responsable de ces profils particuliers qui évoluent à l’INSA Toulouse, ce dispositif répond parfaitement aux valeurs que porte l’INSA, entre autres former des ingénieurs qui soient ouverts et capables de s’épanouir dans d’autres domaines, le sport, la musique, l’art…

    Qu’ils soient qualifiés ou non, ces athlètes n’en restent pas moins brillants… et tenaces ! En effet, certains d’entre eux, à l’instar de Lucile Tessariol ou d’Arnaud Gauthier-Rat, affichent d’ores et déjà leur intention d’essayer de briguer une qualification pour les JO qui suivront à Los Angeles en 2028 !

     

     

    Rédaction : Camille Pons, journaliste

     

    Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

     

    Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

    En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

    Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

    Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

    Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

    Des champions du ballon en lice aussi

    En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

    Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

    Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

    Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

    Sportifs : Ugo Didier, Antoine Viquerat, Lucile Tissariol

    Dans un souci d'alléger le texte et sans aucune discrimination de genre, l'emploi du genre masculin est utilisé à titre épicène.