A ce jour, les catalyseurs les plus actifs sont à base de ruthénium et de platine, des métaux nobles rares et très couteux. De plus, ces catalyseurs voient leurs performances diminuées rapidement car les atomes de Pt peuvent facilement être empoisonnés par le CO qui se forme lors de la conversion du méthanol. L’équipe de Richard Tilley à UNSW a récemment synthétisé des catalyseurs constitués de nanoparticules de Ru décorées par des atomes individuels de Pt. Ces sites atomiques de Pt présentent des propriétés catalytiques uniques : très actifs, ils ne sont pas sensibles à l’empoisonnement par le CO (figure).
Dans ce projet, cofinancé par l’union européenne, l’INSA et UNSW uniront leurs efforts pour concevoir des catalyseurs performants, utilisant des métaux abondants tels que le Fe, et décorés avec des atomes uniques de Pt. En contrôlant la taille, la forme et la structure cristalline des nanoparticules métalliques ainsi que la position des atomes de Pt, l’activité électrocatalytique et la stabilité seront optimisées pour créer les nanocatalyseurs les plus performants.
Ce projet a fait l’objet d’un aide de l’Europe de 7 526 400 € dont 104 700 € pour l’INSA Toulouse.