DORIAN FOURTANET

Un parcours au rythme de l’INSA

Il a aimé l’INSA Toulouse, ce choix d’orientation et la 2 vie que l’établissement lui a offerte en lui permettant de poursuivre sa pratique du violon et de se produire avec les Enfoiros. Il a aimé sa 1re vie professionnelle dans le génie civil, grâce, aussi, aux compétences et connaissances acquises à l’INSA. Et il aime aujourd’hui la 2, une vie professionnelle qui marque son retour à l’INSA, alors que la musique fait toujours partie intégrante de son
« jardin » personnel… Depuis plus de  20 ans, Dorian Fourtanet fait un parcours sans fausses notes…

 

Dorian Fourtanet

Pour un musicien, pouvoir jeter un regard sur sa vie et se dire qu’on a toujours joué les bonnes partitions est assez exaltant. C’est ainsi que l’on peut voir le parcours de Dorian Fourtanet. Un parcours marqué par l’INSA Toulouse, où il a obtenu son diplôme d’ingénieur en génie civil, option génie climatique, en 2009, et dans les murs duquel il travaille désormais.

C’est en 2004 que ce montalbanais d’origine a intégré l’INSA Toulouse en tant qu’étudiant, après avoir décroché son bac scientifique. Heureux de cette intégration, aime-t-il préciser, notamment parce qu’il a « toujours été réfractaire à la compétition » et n’aspirait pas vraiment à intégrer une prépa. Heureux aussi d’avoir été pris lors de la 2 vague des sélections (alors qu’il y en avait 3 à l’époque), et ce, alors que la sélection était « difficile ». Heureux, enfin, parce qu’il intègre la section musique-études qui va lui permettre de poursuivre, en parallèle de son cursus d’ingénieur, la pratique du violon à bon niveau, une des possibilités assez exceptionnelles offertes par l’établissement.

Il gravit les échelons chez Axima durant 14 ans

Lorsqu’il entre à l’INSA, il sait déjà qu’il va choisir le génie civil. Le jeune homme s’imaginait en effet, depuis longtemps, construisant des maisons ou des bâtiments. Certainement parce que sa famille aimait « travailler de ses mains », explique-t-il. L’étudiant avait aussi « déjà en tête l’idée de travailler sur le confort intérieur », ce qui se concrétisera par sa spécialisation dans le génie climatique, activité qui consiste à optimiser le confort thermique de différents types de bâtiments. Après son stage de fin d’études effectué chez Axima, un des leaders français du CVC (chauffage, ventilation et climatisation), il y sera embauché, une fois le diplôme en poche.

Pendant 14 ans, il va y grimper les échelons en se frottant à de gros projets, comme celui d’un hall de simulation dédié à l’A350 ou encore celui de l’Institut universitaire du cancer de Toulouse – Oncopole. Des chantiers de plusieurs millions d’euros, très techniques, impliquant le management de plusieurs équipes et de nombreuses réunions avec des maîtres d’œuvre et des maîtres d’ouvrage. « Beaucoup de pression », reconnaît volontiers Dorian Fourtanet, « mais des projets passionnants et facteurs d’épanouissement ». Ils lui permettront d’être promu chargé d’affaires, négociant de grands chantiers là aussi, parmi lesquels compteront le Quai des Savoirs ou le LPCNO (Laboratoire de physique et chimie des nano-objets), puis directeur adjoint et enfin directeur de l’agence toulousaine.

Puis revient à l’INSA Toulouse, en tant qu’enseignant

Si ces postes se sont avérés particulièrement « intéressants », Dorian Fourtanet va néanmoins, au bout de 14 ans, leur préférer une 2ᵉ carrière, dans l’enseignement. En restant sur sa voie, le génie civil, et toujours en lien avec l’INSA Toulouse, puisque c’est cet établissement qu’il va rallier début 2023 pour y occuper un poste à temps plein, en CDI. Pourquoi cette bascule ? « J’avais gardé contact avec l’INSA, j’y effectuais des vacations depuis 2012. Du coup, il me trottait aussi dans la tête cette envie de transmettre », confie l’ingénieur.

Mes parents étaient professeurs des écoles (…). Depuis tout petit, je baigne là-dedans. C’est de là que vient cette très forte envie d’enseigner !

Mais l’envie d’enseigner remonte néanmoins à plus loin. « Mes parents étaient professeurs des écoles, ils ont également été maîtres formateurs et mon père a été longtemps conseiller pédagogique », raconte encore Dorian Fourtanet. « Nous avions donc beaucoup de discussions à la maison autour de la pédagogie, de la didactique… Depuis tout petit, je baigne là-dedans. C’est de là que vient cette très forte envie d’enseigner ! Et je suis persuadé que c’est par la transmission que l’on peut changer le monde, faire réfléchir les générations suivantes. » 

Dorian Fourtanet apprécie aussi de mettre son expérience au service d’une autre mission, assurer les relations entreprises de son département. « Contrairement aux autres départements, le génie civil forme des ingénieurs sur un secteur d’activité, pas sur un domaine scientifique qui peut servir différents secteurs », explique l’ingénieur. « Le lien avec les professionnels se doit d’être encore plus fort, et ce, d’autant que le secteur fait face à des enjeux sociétaux – c’est le 1er consommateur d’énergie et le 2ᵉ émetteur de gaz à effet de serre en France – : nous avons tout autant besoin de leur réseau pour adapter nos formations à leurs besoins que la filière a besoin de nous pour développer des compétences nouvelles et être attractive. »

 

C’est l’INSA qui a permis de construire ce que je suis aujourd’hui.

 

« Ce sont des retrouvailles avec une deuxième maison, qui a fait de moi ce que je suis aujourd’hui, professionnellement et surtout humainement ! », se réjouit aujourd’hui l’enseignant. Pour le volet humain, c’est en effet aussi INSA qui lui a donné l’opportunité de s’investir dans l’associatif, de continuer la pratique du violon et de vivre une expérience unique, celle des Enfoiros, « 2ᵉ vie » qui a rythmé son cursus et même davantage, puisque Dorian Fourtanet s’est aussi produit aux concerts des 10 et 20 ans de l’association. Ce qu’il en retient ? Un plaisir intense sur le fond comme sur la forme. Le fond, parce qu’il a fait partie d’une équipe « dans laquelle tout le monde avait le même but, être solidaire » en aidant les Restos du Cœur. La forme, parce qu’il s’agissait d’une « bande de copains qui avait envie de se donner pour faire plaisir et se faire plaisir. » Et cette envie de « partager, de participer, le goût du collectif » lui est restée. Aujourd’hui, c’est au sein d’un orchestre symphonique qu’il évolue et qu’il donne de son temps, en jouant mais en faisant aussi fonctionner le bureau de l’association. « C’est dans ma nature, il faut que je mette ma touche, que je sois partie prenante. Et ma vie serait par ailleurs impossible sans musique ! », résume l’enseignant. « C’est l’INSA qui a permis de construire ce que je suis aujourd’hui. »

 

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

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