HORIZON EUROPE INFRATECH Project : BIOINDUSTRY 4.0
La biotechnologie industrielle a le potentiel de créer de nouveaux marchés tout en protégeant l’environnement. Dans cette optique, le projet BIOINDUSTRY 4.0, financé par l’Union Européenne, ouvrira la voie pour que la biotechnologie industrielle devienne une technologie de fabrication majeure. En soutenant la numérisation de la biotechnologie industrielle, le projet créera de nouveaux services fournis par les infrastructures de recherche européennes. Celles-ci relèveront plusieurs défis, en se concentrant sur l’accélération des pipelines de développement de bioprocédés. BIOINDUSTRY 4.0 développera également des normes pour générer des données et métadonnées de bioprocédés multi-échelles, interopérables et de haute qualité. En développant des approches basées sur les données et en exploitant l’intelligence artificielle pour renforcer de nouveaux systèmes d’aide à la décision et des jumeaux numériques, le projet permettra de contrôler les bioprocédés en temps réel.
La biotechnologie industrielle est une technologie clé pour la bioéconomie circulaire, le renouveau industriel et l’autonomie de fabrication européenne. Son développement constitue un élément essentiel de la stratégie de l’UE visant à devenir neutre pour le climat en 2050. Pour que la biotechnologie industrielle devienne une technologie manufacturière majeure, elle doit élargir son utilisation des technologies numériques avancées. Celles-ci amélioreront l’efficacité de la R&D, réduisant ainsi les délais et les coûts de mise sur le marché. De plus, dans le secteur manufacturier, les technologies numériques avancées piloteront des systèmes de production distribués, autonomes et hautement adaptables. Pour soutenir la numérisation de la biotechnologie industrielle, BIOINDUSTRY 4.0 créera de nouveaux services fournis par les infrastructures de recherche européennes. Ces services répondront à plusieurs défis, en se concentrant sur l’accélération des pipelines de développement de bioprocédés. S’appuyant sur les compétences complémentaires de son consortium, BIOINDUSTRY 4.0 développera des approches basées sur les données, exploitant l’IA pour renforcer de nouveaux systèmes d’aide à la décision et des jumeaux numériques, ces derniers étant destinés à mieux concevoir les bioprocédés et à permettre leur contrôle en ligne en temps réel. Pour compléter ces services, BIOINDUSTRY 4.0 développera également des normes de données et de métadonnées pour générer des données de haute qualité et interopérables sur les bioprocédés multi-échelles, la base technique de réseaux de données fiables et de dispositifs d’analyse de processus pour fournir une surveillance en ligne en temps réel des bioprocédés. Une fois déployés, ces infrastructures de recherche fourniront aux utilisateurs un accès à des technologies de pointe qui pourront être utilisées seules ou de manière intégrée, couvrant l’ensemble des pipelines de R&D. Les services intégrés seront fournis par une infrastructure de recherche distribuée, conférant à l’Europe un banc d’essai de R&D unique pour le développement de bioprocédés et un avantage concurrentiel par rapport à la concurrence mondiale. Pour réussir, BIOINDUSTRY 4.0 rassemble 6 infrastructures de recherche européennes, 1 entreprise mondiale, 2 PME européennes innovantes et plusieurs équipes de recherche autour d’un plan de travail ambitieux sur 4 ans qui sera mis en œuvre en consultation avec les parties prenantes de la biotechnologie industrielle, en utilisant une stratégie de co-conception pour spécifier les objectifs.
BIOINDUSTRY 4.0 est une initiative de pointe réunissant le monde universitaire et l’industrie en Europe pour façonner l’avenir de la biotechnologie industrielle. En affinant des technologies telles que l’intelligence artificielle, les jumeaux numériques et le cloud, le projet vise à permettre aux professionnels du monde universitaire et de l’industrie de collaborer et de repousser les limites de la conception et du contrôle des bioprocédés, rendant ces technologies plus rapides, moins chères et plus durables.
Ce projet a fait l’objet d’un aide de 9 439 568 € de l’Europe, dont 400 000 € pour l’INSA