[L’Actu – Octobre 2025]
Un établissement engagé pour la mobilité
de ses étudiants
La Journée internationale du 2 octobre a donné le ton : l’INSA Toulouse s’était donné les moyens pour informer ses étudiants au sujet de la mobilité internationale, obligatoire dans le cursus. Au-delà des pistes pratiques, c’était surtout l’occasion de leur montrer qu’ils peuvent, grâce aux partenariats noués par l’INSA, réaliser la leur dans des universités et des destinations de choix. Ils pourront suivre un double-diplôme à Georgia Tech aux États-Unis, ou encore à Polytechnique Montréal, l’université de Sherbrooke au Canada, se former dans des universités norvégiennes à la pointe en matière de développement durable…
« Privilégier la qualité à la quantité, aller chercher les établissements les plus plébiscités », c’est en effet le fil conducteur que s’est donné le directeur des relations internationales, Walter Escoffier, pour mener sa politique de relations internationales (lire Participer aux grands salons internationaux pour garantir des mobilités de qualité) : en résumé, si les étudiants, pour valider leur diplôme d’ingénieur, doivent avoir une expérience de mobilité académique (échange ou double-diplôme), celle-ci sera de qualité.
Partenariats de qualité et large couverture territoriale
Par partenariats de qualité, sont entendus ceux qui sont ou pourraient être noués principalement avec les établissements reconnus pour leur excellence académique, comme les universités nord-américaines, anglo-saxonnes et d’Europe du Nord, mais pas seulement. Car la stratégie du directeur des relations internationales vise aussi à élargir la couverture territoriale « au monde entier » et à permettre tout type de mobilités, même celles qui sont motivées par « des envies légitimes de découvertes de cultures ». « L’idée est de tenir compte aussi des envies des étudiants, car même si, pour certaines destinations, ils pourront avoir des cours un peu éloignés de leur cursus, ils s’ouvriront de toute façon, ce qui sera bénéfique », argumente Walter Escoffier. « D’où d’ailleurs, et c’est une première, le lancement d’un sondage en ligne pour recueillir leurs attentes |lire l’encadré, ndlr]. »
Nul besoin pour autant d’attendre ces retours pour pouvoir vivre de belles expériences de mobilité grâce aux partenariats déjà établis. Citons, à titre d’exemples, grâce aux 220 partenariats qui ont été noués dans 50 pays différents, les possibilités d’effectuer une mobilité d’échange, sur un semestre, dans des universités norvégiennes (NTNU, OsloMet) : c’est la promesse d’une immersion, non seulement dans un pays anglophone (les cours sont en anglais), mais aussi dans des programmes très en pointe en matière de développement durable et de responsabilité sociétale. La culture nordique est en outre très appréciée des étudiants, tout comme celle dans laquelle ils peuvent baigner lorsqu’ils choisissent de partir en Corée du Sud (mobilité d’échange d’un semestre dans les universités du réseau K-STAR ou double-diplôme dans les universités de Séoul et GNU). Berceau du K’pop, phénomène musical qui suscite un véritable engouement, le pays est également réputé pour la qualité de son accueil et de ses enseignements. Dépaysement garanti… L’INSA offre aussi de très belles opportunités au Canada, très prisé des étudiants, un pays francophone qui offre en outre des opportunités de carrière (mobilité d’échange d’un semestre et possibilité de double-diplôme au sein de l’ETS, de Polytechnique Montréal, de l’UQAC, de l’UQTR ou de l’université de Sherbrooke). En Amérique du Nord, enfin, l’INSA compte parmi ses « pépites » le double-diplôme monté avec la très prestigieuse Georgia Tech (mobilité partagée entre le campus Georgia Tech de Metz durant 1 mois et celui d’Atlanta durant 6 mois).
Accompagnement des étudiants dans leurs projets
Mais si l’on cherche ici à donner du choix, pas question pour autant de faire « à la place de ». C’est d’ailleurs un message important, sur lequel le directeur souhaite insister, celui de « la responsabilisation des étudiants concernant leur mobilité ». « La mobilité est obligatoire pour valider le diplôme, certes, mais cela ne signifie en aucun cas que c’est l’établissement qui l’organise », explique-t-il. « Les étudiants doivent s’en occuper eux-mêmes et cela a aussi une valeur formative puisqu’ils vont devoir montrer ainsi qu’ils sont capables de l’organiser. Même si, évidemment, nous allons les aider dans cette organisation ! »
L’établissement a en effet déployé un certain nombre d’outils pour ce faire. La Journée internationale, qui s’est tenue le 2 octobre dernier sur le campus, sur un mode « festif » afin de rendre le rendez-vous attractif, en fait partie. Les étudiants pouvaient en effet y trouver, concentrés en un lieu et sur une journée (banalisée, en outre, pour les 2e et 3e années dont la mobilité « approche »), les informations sur les types de mobilités, les établissements partenaires, les procédures et deadlines… et pouvaient s’entretenir avec des étudiants internationaux et des étudiants de retour de mobilité.
Des bourses pour tous
En parallèle, la DRI ouvre sa porte toute l’année pour guider les étudiants dans leurs démarches : cela va des informations sur les programmes de mobilité jusqu’aux financements possibles pour accompagner cette mobilité. Sur ce dernier plan, l’INSA Toulouse s’illustre dans le paysage des formations d’ingénieur par sa politique de bourses, en s’engageant à verser une bourse à chacun de ses étudiants (aide modulable en fonction de plusieurs critères : destination, type de mobilité, statut de boursier, etc.). La dotation de l’établissement dédiée aux bourses de mobilité internationale est d’ailleurs conséquente, puisqu’elle s’élève à 100 000 euros par an. Enfin, entre autres spécificités, l’INSA organise aussi des webinaires et présentations sur site des doubles-diplômes avant chaque campagne de recrutement et dédie, en plus des correspondants RI dans chaque département, du personnel à cette forme de mobilité.
Cette organisation a ainsi permis, en 2024-2025, à 392 étudiants de partir en mobilité académique, 22 en double-diplôme et 232 en stage. Un +, car la mobilité apporte de nombreux bénéfices : l’accès à de nouvelles disciplines, l’acquisition de compétences linguistiques et de compétences interculturelles, une ouverture d’esprit, la constitution d’un réseau international… et, au final, une employabilité accrue.
De même, l’établissement œuvre en parallèle à rendre son campus encore plus attractif pour les étudiants étrangers. Plusieurs actions vont dans ce sens : développer l’offre de formation proposée en anglais, dès la 3e année – et non plus seulement en 4e et 5e année comme c’est principalement le cas actuellement – dans chaque pré-orientation ; la DRI souhaite aussi étoffer l’offre de summer schools sur le modèle de la MINATO Summer School qui remporte beaucoup de succès (lire INSA, cet été, ouvre-toi !).
C’est une première, le service des RI organise un sondage en ligne auprès de tous les étudiants pour connaître leurs desiderata en matière de destinations et les critères qu’ils retiennent comme attractifs pour une mobilité : excellence de l’université, adéquation de la formation avec la leur, réputation du pays d’accueil, coût de la vie et du transport, intérêt touristique… Ce questionnaire permettra de guider l’orientation de la stratégie RI. La DRI souhaite aussi promouvoir des destinations pour l’instant non prisées par les étudiants, alors que celles-ci méritent le détour : ce pourrait être le cas, par exemple, de l’ESAT (École supérieure de l’aéronautique et des technologies) en Tunisie, ou encore du Chennai Institute of Technology, situé à Madras, en Inde.

INSA Toulouse
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