QUENTIN LEROI
L’engagement dans la peau
Aujourd’hui en 5e année de cursus ingénieur, Quentin Leroi ne porte pas à l’INSA Toulouse la seule casquette du « simple » étudiant. Détenteur d’un AbiBac décroché à Rennes, sa ville d’origine, Quentin aime particulièrement les sciences politiques et tout ce qui touche à l’international. Cela explique son implication, entre autres, en tant que vice-président étudiant au Conseil des études, mais aussi en tant qu’ambassadeur d’ECIU University pour le Groupe INSA.

L’étudiant aime bien souligner, dès l’introduction de son parcours, qu’avoir choisi de passer un AbiBac français-allemand, qui permet la délivrance simultanée du baccalauréat français et de son équivalent allemand, l’Abitur, lui a « beaucoup apporté ». Car l’international l’intéresse depuis toujours, autant que les sciences et les sciences politiques qui ont dicté son choix de bac (scientifique), puis la formulation de ses vœux sur Parcoursup. Mais c’est l’INSA Toulouse qu’il intégrera en 2020. Un choix qui n’a pas été fait par hasard, puisque le principe de « prépa intégrée » constituait, selon lui, « un bon plan » pour satisfaire ses appétences, tout en « conservant une vie à côté ». Quant à Toulouse, c’était « the place to be » alors qu’il était « attiré par l’aéronautique et le spatial ».
Quentin est aujourd’hui en 5ᵉ année, en Parcours transversal pluridisciplinaire (PTP) énergie, parcours qu’il suit en alternance puisqu’il a décroché un contrat de professionnalisation au sein de la start-up Nanomade. Ce virage vers l’énergie, alors qu’il était au départ attiré par le domaine de l’aéronautique et du spatial et qu’il s’était d’abord spécialisé dans le génie physique, il le doit aux spécificités du programme de l’INSA Toulouse, qui le sensibilisera, dit-il, en fin de première année, « aux enjeux de l’énergie » et lui fera préférer le domaine de l’environnement, où il pourra être « utile », explique-t-il.
Rendre l’accueil qu’il a reçu aux nouveaux entrants
Mais l’étudiant ne se réduit pas à un profil de jeune mordu par les sciences et la politique, c’est aussi, et même surtout, un engagé. Dès la première année, le jeune homme s’est en effet investi bénévolement sur le campus de l’INSA Toulouse. Pourquoi ? Parce qu’il avait été séduit par l’accueil réservé aux premières années. « Non seulement, cet accueil était bienvenu après la période Covid pour que les jeunes se rencontrent à nouveau, mais en plus cela a levé mes peurs : celles d’aller seul vers l’inconnu, à l’autre bout de la France, dans un environnement totalement nouveau », confie-t-il. Ce sera suffisant pour l’inciter à s’engager à son tour dans l’accueil des étudiants.
Il n’interrompra plus cet engagement : en 2ᵉ année, il se fera élire au conseil du STPI, le département de premier cycle, puis, à partir de 2022, au Conseil des études, où il assume actuellement la fonction de vice-président étudiant.
S’impliquer dans la politique de l’établissement
« Ma motivation ? Je voulais continuer à m’engager et avoir un impact sur la formation », explique Quentin, qui y œuvre encore aujourd’hui. Il compte aujourd’hui à son actif plusieurs contributions :
- la contribution à un schéma directeur en vue d’améliorer la vie étudiante ;
- la contribution à la réforme des modalités d’examen : la suppression des dettes et de la session 2, compensée par une augmentation du nombre d’évaluations dans chaque unité d’enseignement (UE) ;
- la contribution à la réforme de l’implication citoyenne des étudiants, en soutenant la mise en place d’un aménagement intermédiaire entre les étudiants qui effectuent leur implication citoyenne obligatoire dans le cadre du cursus (très ponctuelle), et ceux, très investis, qui bénéficient, comme lui, du statut d’étudiant grand associatif ;
- la contribution à la réforme de la formation, en soutenant notamment la diminution des heures de cours hebdomadaires ;
- la contribution à la rédaction d’une charte de mécénat responsable.
En 3ᵉ année, à nouveau le chemin de l’interculturalité
Entre temps, l’étudiant aura aussi repris le chemin de l’interculturalité, emprunté une première fois au bac et qui l’a « toujours attiré ». D’abord au travers d’une expérience Erasmus en 3ᵉ année, en Lituanie, puis, encore – et toujours -, au travers du bénévolat. Il a rejoint en effet, depuis un an maintenant, la première cohorte des ambassadeurs d’ECIU University, consortium européen de 13 universités, qui s’est formé en 1997 pour développer une approche innovante de la formation et de la recherche basée sur les challenges. « J’ai dit oui de suite quand on me l’a proposé ! », témoigne l’étudiant. « Parce que j’ai toujours aimé l’international, parce que j’aime les formats courts et très innovants proposés par ECIU et, enfin, parce que c’est très enrichissant d’un point de vue culturel et interdisciplinaire : cela nous rapproche de nos futurs métiers d’ingénieur au travers desquels nous serons amenés à travailler avec des profils très différents. »
Il contribue, là aussi, à des projets variés : mise en place d’un calendrier partagé entre universités pour améliorer les échanges ; élaboration d’un guide pour promouvoir une mobilité douce pour rallier les universités de l’Alliance ; actions de communications pour amener davantage d’étudiants dans les challenges ; organisation de 3 jours de formation pour préparer les nouveaux ambassadeurs aux fonctions qu’ils auront à assumer…
Un engagement hors les murs aussi
Le jeune homme a tellement cet engagement dans la peau qu’il n’œuvre pas seulement pour l’INSA mais au-delà de ses murs. Il a en effet aussi participé, avec d’autres jeunes, à l’élaboration du premier budget participatif de la Région Occitanie axé sur les étudiants. Alors que le coût de la vie continue de subir l’inflation, ce budget doit financer des projets d’associations étudiantes visant à améliorer la qualité de vie des 260 000 étudiants du territoire. Les thématiques sont aussi variées que la santé, la lutte contre l’isolement, la solidarité locale, la lutte contre les violences sexistes et sexuelles, le sport, la culture ou encore le développement durable.
L’INSA, c’est une communauté où tout est fait pour qu’une vie associative se développe, où l’on fait de belles rencontres, où l’on profite d’autres apports que ceux des cours.
De toutes ces actions, l’étudiant ne retient que du positif. « Je retrouve l’aspect sciences politiques que j’affectionne, puisque que je contribue, entre autres, à la mise en place de politiques », explique le jeune homme. « À l’INSA, j’ai acquis des connaissances techniques évidemment, mais ce sont surtout les compétences que j’ai développées dans le cadre associatif, où j’assumais des responsabilités très fortes, que je retiens : la gestion de projet, le management, le travail d’équipe, l’écoute, le sens du collectif… », se réjouit-il. « Avant d’intégrer l’INSA, j’étais extrêmement timide, par exemple, mais depuis que je suis VPE, je n’ai plus le choix, je dois prendre la parole ! J’apprends aussi énormément sur la façon dont une institution fonctionne, et également l’art du compromis, car toute idée est confrontée à d’autres avis, d’autres contraintes… L’INSA pour moi, c’est ça : une communauté où tout est fait pour qu’une vie associative se développe, où l’on fait de belles rencontres, où l’on profite d’autres apports que ceux des cours, où les gens se parlent, s’écoutent. Je n’y ai que des bons souvenirs ! »
Rédaction : Camille Pons, journaliste

INSA Toulouse
135 avenue de Rangueil
31077 Toulouse cedex 4
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Fax : 05 61 55 95 00

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Certes, « pour ceux qui ont été mis en lumière et exposés aux fortes secousses émotionnelles suscitées par leur participation aux JO de Paris, la reprise a parfois pu être difficile », reconnaît Laurence Duboscq, la responsable de la section sport-études, lorsqu’on l’interroge sur les résultats obtenus durant la saison précédente. Mais globalement, se réjouit-elle, « la dynamique des résultats est entretenue tant chez les athlètes confirmés que chez ceux qui se révèlent ».
Parmi les « confirmés » qui affichent encore de belles performances, et dont « un certain nombre se projette déjà sur les JO 2028 », figurent les beach volleyeurs qui concouraient aux JO de Paris en 2024 : Arnaud Gauthier-Rat, qui a remporté la médaille d'argent au challenger Alanya 2025 avec l'équipe de France, et Clémence Vieira, qui a décroché le titre de vice-championne d’Europe senior avec l’équipe de France. Toujours brillant aussi, Théo Faure, qui avait remporté la médaille d’or aux JO avec l’équipe de France de volley-ball, a réalisé une très belle saison dans le club où il évolue, le Top Volley Latina en Italie. Ce qui lui a valu d’être encore sélectionné en équipe de France et de disputer en septembre dernier le Mondial de volley masculin aux Philippines. Enfin, du côté des « anciens » qui ont encore performé, figure aussi le para nageur Ugo Didier, décoré également aux Paralympiques de Paris de 3 médailles (une d’or et deux d’argent) : celui-ci cumule, à l’issue de cette nouvelle saison, les titres de champion de France sur 100m dos et 200m 4 nages et a ramené, à l’issue de sa participation aux championnats du monde de Singapour fin septembre, 3 des 15 médailles françaises, en bronze, sur 200m 4 nages, 100m nage libre et 100m dos.
Des « révélations »
Du côté de ceux qui « se sont révélés », citons, au plus haut niveau de compétition, deux athlètes qui évoluent au canoë-kayak : Mattéo Zanni, sacré champion du monde en descente canoë sprint individuel dans les moins de 23 ans (U23) et 2e par équipe dans cette même discipline, et Corentin Georgeon, arrivé à la 8e place de ces mêmes championnats avec l’équipe de France. Dans les révélations s’illustrent aussi Enola Hochdoerffer, qui a fini 3e au championnat du monde par équipe au beach tennis après avoir réalisé une performance équivalente, toujours en équipe, au championnat d’Europe, ou encore Clémence Cadeac, une golfeuse qui vient d’être sacrée, en septembre, championne d’Europe amateur avec l’équipe de France.
Ce ne sont pas les seules étudiantes de la section sport-études à avoir brillé en championnats d’Europe. Alison Bernardi a raflé deux titres de championne d’Europe sur les épreuves de roller vitesse du 5 km à points et du 10 km à élimination, à Gross-Gerau en Allemagne et une médaille de bronze aux Mondiaux récemment. Sarah Brunel et Salome Degeorges ont décroché ensemble, dans l’épreuve d’aviron en deux de couple U23 femme, le titre de championnes de France. Et Alix Klewinski a fini 3e au championnat d’Europe universitaire de basket-ball. Cette liste n’est pas exhaustive et elle est complétée par celle des athlètes qui ont décroché des titres de champions de France, universitaires ou de grandes écoles comme Emma Charlet ou Cyann Galtier Vila en demi-fond, Simon Gresse en Aviron.
Mise en lumière régulière de sportifs et rencontres entre promotions pour 2025
Si tous ces étudiants doivent ces réussites sportives évidemment à leurs efforts et à leur ténacité, ils le doivent aussi aux dispositifs spécifiques mis en place par l’établissement pour les soutenir dans leur double projet, sportif et d’études. Et force est de constater, au regard des résultats, que ces dispositifs s’avèrent utiles. Une utilité perçue de plus en plus tôt, puisque la plupart des sportifs sollicitent dès la 1re année la mise en place d’un cursus aménagé pour réaliser, soit la 1re année d’études en 2 ans, soit les 2 premières années sur 3 ans. De même, environ 230 heures de tutorat sont dispensées chaque année par des enseignants et 55 étudiants ont pu en bénéficier cette année. « Deux dispositifs importants », estime la responsable de la section. « Car, en aménageant leurs premières années, les étudiants libèrent du temps pour s’entraîner, pour travailler mais aussi pour optimiser la récupération. Quant au tutorat, c’est également une ressource importante, car cet accompagnement personnalisé s’adapte au rythme du sportif et renforce ses acquis. »
La responsable de la filière entend donner vie à d’autres projets. D’abord organiser l’élection du sportif du semestre ou de la saison, afin de mettre en lumière les plus performants. Autre projet auquel elle tient : organiser une rencontre entre sportifs de toutes les promotions. But de l’opération ? « Créer davantage de liens et partager sur les problématiques communes », explique Laurence Duboscq. « Ce qui peut faire gagner du temps aux nouveaux entrants qui profiteront et s’inspireront de l’expérience de leurs aînés. »
Des « révélations »
Du côté de ceux qui « se sont révélés », citons, au plus haut niveau de compétition, deux athlètes qui évoluent au canoë-kayak : Mattéo Zanni, sacré champion du monde en descente canoë sprint individuel dans les moins de 23 ans (U23) et 2e par équipe dans cette même discipline, et Corentin Georgeon, arrivé à la 8e place de ces mêmes championnats avec l’équipe de France. Dans les révélations s’illustrent aussi Enola Hochdoerffer, qui a fini 3e au championnat du monde par équipe au beach tennis après avoir réalisé une performance équivalente, toujours en équipe, au championnat d’Europe, ou encore Clémence Cadeac, une golfeuse qui vient d’être sacrée, en septembre, championne d’Europe amateur avec l’équipe de France.
Ce ne sont pas les seules étudiantes de la section sport-études à avoir brillé en championnats d’Europe. Alison Bernardi a raflé deux titres de championne d’Europe sur les épreuves de roller vitesse du 5 km à points et du 10 km à élimination, à Gross-Gerau en Allemagne et une médaille de bronze aux Mondiaux récemment. Sarah Brunel et Salome Degeorges ont décroché ensemble, dans l’épreuve d’aviron en deux de couple U23 femme, le titre de championnes de France. Et Alix Klewinski a fini 3e au championnat d’Europe universitaire de basket-ball. Cette liste n’est pas exhaustive et elle est complétée par celle des athlètes qui ont décroché des titres de champions de France, universitaires ou de grandes écoles comme Emma Charlet ou Cyann Galtier Vila en demi-fond, Simon Gresse en Aviron.
Mise en lumière régulière de sportifs et rencontres entre promotions pour 2025
Si tous ces étudiants doivent ces réussites sportives évidemment à leurs efforts et à leur ténacité, ils le doivent aussi aux dispositifs spécifiques mis en place par l’établissement pour les soutenir dans leur double projet, sportif et d’études. Et force est de constater, au regard des résultats, que ces dispositifs s’avèrent utiles. Une utilité perçue de plus en plus tôt, puisque la plupart des sportifs sollicitent dès la 1re année la mise en place d’un cursus aménagé pour réaliser, soit la 1re année d’études en 2 ans, soit les 2 premières années sur 3 ans. De même, environ 230 heures de tutorat sont dispensées chaque année par des enseignants et 55 étudiants ont pu en bénéficier cette année. « Deux dispositifs importants », estime la responsable de la section. « Car, en aménageant leurs premières années, les étudiants libèrent du temps pour s’entraîner, pour travailler mais aussi pour optimiser la récupération. Quant au tutorat, c’est également une ressource importante, car cet accompagnement personnalisé s’adapte au rythme du sportif et renforce ses acquis. »
La responsable de la filière entend donner vie à d’autres projets. D’abord organiser l’élection du sportif du semestre ou de la saison, afin de mettre en lumière les plus performants. Autre projet auquel elle tient : organiser une rencontre entre sportifs de toutes les promotions. But de l’opération ? « Créer davantage de liens et partager sur les problématiques communes », explique Laurence Duboscq. « Ce qui peut faire gagner du temps aux nouveaux entrants qui profiteront et s’inspireront de l’expérience de leurs aînés. »