C’est sur la base des résultats de cette enquête que 8 axes d’amélioration ont été définis et priorisés :

• Travailler sur les modalités du pilotage exécutif et du management avec deux orientations, d’une part revoir le fonctionnement des organes du pilotage exécutif, et d’autre part améliorer les pratiques de management (notamment en accompagnant l’encadrant dans sa prise de poste) ;
• Améliorer l’organisation du temps de travail des personnels non enseignants, les BIATSS (personnels de bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, sociaux et de santé) ;
• Alléger la charge de travail des enseignants ;
• Améliorer l’environnement numérique des usagers ;
• Remettre du lien et créer un collectif INSA à travers l’animation et la communication sur le campus ;
• Travailler sur les carrières et la reconnaissance des personnels ;
• Travailler sur la santé et la prévention ;
• Revoir le campus et ses offres, notamment en matière d’infrastructures et en gardant en visu l’enjeu de développement durable.

Si le chantier va s’étaler sur deux ans, le travail sur les 3 premiers axes a d’ores et déjà été lancé et les premières actions devraient être mises en place d’ici l’été. Les autres axes, dans leur majorité, seront abordés de la même manière que les trois premiers : l’organisation d’ateliers participatifs pour obtenir de la part de personnels volontaires des compléments d’information – 130 personnels se sont déjà impliqués sur les trois premiers chantiers -, afin d’alimenter ensuite la réflexion de groupes de travail en charge de définir des actions précises.

Vers l’extension du télétravail pour tous

Le travail sur le deuxième axe s’est déjà achevé avec la remise de préconisations au CSA (Comité social d’administration). Entre autres actions visées, figurent celles de déployer le télétravail à l’ensemble de l’établissement, à raison de deux jours fixes et flottants par semaine. Le groupe de travail a également recommandé de le proposer à ceux dont l’activité ne permet pas un télétravail régulier (agents d’accueil par exemple), sur un pool de jours qui seront définis en concertation avec l’encadrant et sur des tâches qui ne nécessitent pas la présence sur le campus (un inventaire par exemple). Le groupe de travail a également émis l’idée de permettre aux personnels de réaliser un temps complet sur une semaine de 4,5 jours.

Pour les deux autres axes pour lesquels la réflexion a aussi été lancée, les travaux devraient s’achever au cours de ce semestre. Concernant le premier axe, le groupe de travail a mis en avant l’importance de privilégier le participatif à l’information descendante. Quant au travail engagé sur la charge de travail des enseignants, il a mis en évidence la problématique à résoudre : comment concilier la grande diversité des tâches qui incombent aux enseignants (formation, administratif, accompagnement des étudiants dont les profils sont très différents, recherche et potentiellement encadrement pour certains) « qu’ils doivent effectuer sur des temps très courts et de façon très morcelée », explique d’ailleurs Véronique Paquet. « Les aider sur les tâches administratives, optimiser certains outils informatiques et procédures figurent parmi les pistes sur lesquelles se penchera le groupe de travail. » Toutes les actions qui seront mises en place feront évidemment l’objet d’évaluations, l’objectif étant de « rentrer dans une boucle vertueuse d’amélioration ».