[L’Actu – Juillet 2025]
Participer aux grands salons internationaux
pour garantir des mobilités de qualité
En choisissant, dès septembre 2024, d’être présente systématiquement aux principaux salons annuels internationaux dédiés aux établissements d’enseignement supérieur, la direction des relations internationales de l’INSA Toulouse anticipait sur l’un des axes stratégiques forts de la nouvelle direction de l’établissement : se faire davantage connaître et reconnaître, afin d’offrir une mobilité davantage qualitative à ses étudiants.

Asia-Pacific Association for International Education (APAIE) dans la région Asie-Pacifique, Association of International Educators (NAFSA) et European Association for International Education (EAIE) : ces associations organisent trois grand rendez-vous annuels internationaux dédiés à la rencontre d’établissements d’enseignement supérieur, respectivement dans la région Asie-Pacifique, aux États-Unis et en Europe. Ce sont ceux sur lesquels la direction des relations internationales (DRI) de l’INSA Toulouse a acté depuis l’an passé sa présence systématique.
L’APAIE ouvre « le bal » chaque année au printemps et c’est à New Delhi que l’équipe de la DRI s’est rendue cette année. La NAFSA est organisée en mai aux États-Unis : cette année, rendez-vous a été donné à San Diego, en Californie. Enfin, chaque année en septembre se déroule le salon de l’European Association for International Education (EAIE), dans une ville européenne différente. Après le rassemblement de 2024 à Toulouse, rendez-vous est pris pour septembre prochain à Göteborg, en Suède.
Être présent pour montrer que l’on n’est pas un petit établissement
Mais pourquoi choisir de se déplacer de façon systématique à ces salons, à l’heure où internet fait la promesse de contacts en distanciel permanents ? « Parce que c’est lorsqu’on voit de visu nos partenaires ou nos prospects que nos messages passent le mieux », explique le directeur des relations internationales, Walter Escoffier. « Nous pouvons évoquer concrètement les échanges d’étudiants, pourquoi et comment être attractifs sur ce plan-là, mieux comprendre le fonctionnement des autres universités, être éclairés sur les raisons qui font que nos étudiants ne sont pas sélectionnés par certaines – par exemple, un programme qui a changé – et nous ajuster pour lancer des projets de doubles-diplômes, d’écoles d’été…, etc. »
Objectif recherché : élargir la cible des partenaires. « C’est une façon de montrer que nous ne sommes pas un petit établissement », justifie Walter Escoffier. « En étant présents, nous donnons un signal fort : ‘‘nous avons la volonté de nous internationaliser’’. Et, c’est une façon de ne pas se faire oublier. Car même dans le cas de partenariats déjà établis, si on ne maintient pas les liens, on peut les perdre. » Cette stratégie doit donc permettre de développer des partenariats avec les meilleures universités pour offrir des destinations de mobilité de qualité et diversifiées aux étudiants. En s’ouvrant, au-delà de l’Europe qui représente 50 % de la mobilité étudiante, ou encore de l’Asie du sud-est, de l’Amérique latine ou encore du Québec, « une destination plébiscitée par les étudiants », à d’autres destinations comme l’Afrique ou l’Inde. Pour cette dernière destination, le salon qui s’est tenu à New Delhi a permis d’établir une vingtaine de contacts. Une avancée intéressante, alors que les collaborations actuelles ne sont pas encore à la hauteur des opportunités qu’offre ce pays, parmi les « leaders dans les domaines de l’ingénierie et de l’éducation », observe Walter Escoffier. « S’y déplacer nous a permis non seulement de nouer des liens, mais aussi de poser des questions pour lever certaines réticences, comme, par exemple, l’état de la sécurité là-bas et, en face à face, d’obtenir des réponses plus franches, d’aller au-delà des brochures qui enjolivent parfois la réalité d’un établissement. »
À ce jour, l’INSA Toulouse compte 220 partenariats dans 50 pays différents. Une vingtaine sont des accords de doubles-diplômes, qui représentent environ 9 % des étudiants inscrits, une proportion que la direction des relations internationales souhaite porter au-delà de 10 %.
Rédaction : Camille Pons, journaliste

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