Adeline ROUCHON

L’enseignante qui murmurait à l’oreille des bacheliers techno

Les étudiants la considèrent comme une source d’inspiration : Adeline Rouchon est responsable de l’accueil des bacheliers STI2D depuis 2012 et elle est impliquée dans cette filière d’accompagnement à la réussite des étudiants issus des filières technologiques depuis la création de celle-ci en 2007.

Engagée par ailleurs dans sa vie personnelle, Adeline Rouchon est convaincue que l’on peut faire de très bons ingénieurs à partir de profils différents.
Et les résultats de la filière lui donnent raison…

 

Ils sont deux INSA, ceux de Toulouse et Lyon, à avoir ouvert cette filière FAS (Formation active en sciences). Sa vocation est de permettre le recrutement de bacheliers technologiques (élèves titulaires d’un bac STI2D toutes spécialités), en leur offrant un accueil spécifique afin de leur donner les mêmes chances de réussir que les élèves diplômés des filières générales qui n’ont pas la même formation initiale et sont souvent issus de catégories sociales plus aisées. Ouverte en 2007 à l’INSA Toulouse, la filière a doublé ses effectifs en 2018 – les faisant passer à 48 par « promo » – sous l’impulsion de Bertrand Raquet, convaincu aussi qu’il fallait renforcer cette ouverture sociale qui constitue l’un des principes fondateurs des INSA. À Toulouse, cette filière est portée par l’engouement de celle qui la coordonne depuis 2012, Adeline Rouchon.

Cette professeure agrégée de mathématiques, diplômée d’un doctorat en analyse numérique obtenu à l’École centrale de Lyon en 1998, a d’abord enseigné dans le secondaire à son arrivée à Toulouse. Elle rentrera à l’INSA Toulouse en 2003, après y avoir réalisé des vacations, établissement où elle donne, depuis, des cours de la première à la troisième année.

Détecter au plus tôt les besoins et difficultés pour aider les bacheliers technologiques

C’est en 2007 qu’elle a rejoint la filière FAS, à sa création, à la demande de l’ancien responsable, Manuel Paredes. « Ce qui m’a tentée, c’est la diversité, d’être confrontée à d’autres profils que des bacheliers généraux qui sont, en général, plutôt des enfants de PCS très favorisée », explique-t-elle. « Je crois en l’ascenseur social et au fait que l’on peut lutter contre la reproduction sociale. J’avais en outre l’expérience de cette diversité de par mes années effectuées dans le secondaire, puisque j’ai enseigné notamment au collège Georges Sand dans le quartier du Mirail à Toulouse, ainsi qu’au lycée de Colomiers auprès d’élèves en filières technologiques. Et dans ces profils, on a des pépites ! »

Son rôle ? Coordonner l’accompagnement de ces étudiants aux besoins spécifiques en plus d’intervenir dès la phase de recrutement de ces derniers dans le cadre de la procédure Parcoursup. Ces étudiants sont d’abord reçus individuellement entre la rentrée de septembre et les vacances d’automne afin de « balayer leur parcours et surtout de faire un point médico-social, afin de pouvoir détecter au plus tôt des difficultés sociales ou encore d’apprentissage », explique l’enseignante. « Une étape importante car cette filière compte beaucoup d’élèves boursiers, la moitié de la promotion contre 30 % dans la filière ‘générale’, accueille aussi des jeunes passés par l’Aide sociale à l’enfance et des élèves porteurs de troubles dys ». Est ensuite défini un programme de rendez-vous et d’aménagements en fonction des besoins, en se saisissant des dispositifs existants à l’INSA : le dispositif Réussite pour régler des problèmes méthodologiques, le tutorat intergénérationnel pour les remises à niveau, assuré par les 2e et 3e années passés avant eux en filière FAS, la cellule médico-sociale pour des problématiques relevant de cette dernière, etc. Enfin, Adeline Rouchon gère l’organisation du pré-jury qui doit valider la 1re et la 2e année de ces étudiants avant qu’ils ne rejoignent en 3e année les groupes d’étudiants issus des filières générales, même si, précise-t-elle encore, « nous continuons de les suivre durant les 5 années s’ils en ont besoin ».

 

Je suis convaincue que l’on peut faire de très bons ingénieurs
à partir de profils différents !

Promouvoir la filière auprès des lycées locaux

Le rôle d’Adeline Rouchon ne s’arrête pas là. Celle-ci a aussi la charge de promouvoir la filière, encore méconnue, auprès des lycées de proximité, durant les journées orientation. Un rôle également important, car, observe-t-elle avec regret, « il y a encore des enseignants qui pensent qu’on ne peut pas faire un cursus d’ingénieur avec un bac technologique et parce que beaucoup d’élèves s’auto-censurent ». C’est dans la même logique de promotion qu’ont été mises en place des journées d’immersion dédiées à ces lycéens, qui permettent d’accueillir chaque année 30 à 40 élèves dans les cours au sein de l’établissement.

Cette activité de promotion semble avoir de l’impact puisque, à titre d’exemple, en 2023, 716 élèves ont candidaté sur la filière : 12 ont été pris à l’INSA Lyon et 48 à l’INSA Toulouse, auxquels se sont ajoutés des élèves issus de la CPES Bellevue, une formation d’un an créée en 2010 afin de permettre à des élèves issus de filières technologiques et de certains bacs professionnels d’accéder à des études scientifiques longues et exigeantes.

Voir les changements entre la première année et leur diplôme,
les voir grandir, s’épanouir, c’est génial !

Ce qui encourage d’autant plus l’enseignante à s’investir pour ces cohortes spécifiques et à leur donner toute leur place au sein de la communauté, place qu’ils ne trouvent pas toujours au départ. « Lors du dernier bilan pédagogique de cette année, les étudiants nous ont fait remonter qu’ils appréciaient particulièrement les cours d’estime de soi. Pourquoi ? Parce qu’ils ont le sentiment d’être illégitimes. Or, on leur dit qu’ils sont légitimes, qu’ils ont été pris sur la base d’un processus très sélectif et qu’il n’y a pas de raison qu’ils n’y arrivent pas ! », s’enflamme la responsable.

C’est aussi avec une grande satisfaction qu’elle livre que ce sont 75 % des entrants de la filière qui sont diplômés ensuite de l’INSA Toulouse. Ou encore qu’elle évoque « plein » de moments forts comme le diplôme obtenu par un étudiant autiste Asperger ou encore celui du premier bachelier pro il y a deux ans. « Voir les changements entre la première année et leur diplôme, les voir grandir, s’épanouir, c’est génial ! », se réjouit l’enseignante qui aime souligner aussi que, sans son équipe pédagogique, cela ne pourrait pas marcher.

 

Un intérêt marqué depuis toujours pour la diversité

Adeline Rouchon est convaincue qu’il faut continuer de s’ouvrir à ces profils. « La technologie, c’est un bon départ pour faire de l’ingénierie », aime-t-elle souligner. « Ceux qui ont choisi de faire de la techno parce qu’ils aimaient déjà la science peuvent donc faire de très bons ingénieurs. D’ailleurs quand ils arrivent en spécialité, ils sont très à l’aise car ils commencent à faire des manipulations et c’est leur ‘truc’ ! »

D’un point de vue personnel, Adeline Rouchon aime dire que ce qui la guide, c’est son intérêt « depuis toujours pour la diversité ». « J’ai grandi dans un milieu moyen, mais par contre j’ai fait toutes mes études dans des zones d’éducation prioritaire », raconte-t-elle. « Ce qui m’a donné une ouverture sur la diversité. Et je suis portée par des valeurs telles que la justice et l’idée qu’il faut donner une chance à tous. Je suis convaincue que l’on peut faire de très bons ingénieurs à partir de profils différents ! »

Celle-ci aime dire aussi qu’elle a « la fibre » de l’engagement, qui se traduit aussi dans sa vie personnelle : après avoir élevé quatre enfants, elle s’est constituée en famille d’accueil, a œuvré 12 ans en tant qu’élue à la Ville de Muret et du muretain Agglo et continue de s’investir par ailleurs dans l’associatif humanitaire…

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

EN 1 Clic

Annuaire

ENT

Rejoindre
les équipes

Marchés publics

Soutenir l’excellence

Fondation
INSA
Taxe
apprentissage

INSA Toulouse
135 avenue de Rangueil
31077 Toulouse cedex 4
Tél : 05 61 55 95 13
Fax : 05 61 55 95 00

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

 

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Deux en course pour l’athlétisme

En athlétisme, discipline historique des Jeux olympiques, trois SHN de l’INSA Toulouse affichaient aussi des prétentions pour les JO. Si l’un d’entre eux a hélas été blessé, Cyann Galtier-Villa, étudiant en 1re année IC (Ingénierie de la Construction) qui fait du demi-fond, les deux autres restent en lice pour briguer cette précieuse qualification : Tom Campagne, étudiant en 3e année spécialité Génie mécanique, qui fait de l’athlétisme depuis plus de 10 ans et s’est spécialisé dans le saut en longueur à haut niveau, et Alexa Lemitre, en 5e année GP3E (Génie des procédés : eau, énergie, environnement) pour l'épreuve de demi-fond.

Enfin, une autre étudiante pourrait bien représenter la France sur une toute nouvelle discipline apparue aux JO de Tokyo, l’escalade de vitesse. Lison Gautron, étudiante en 3e année MIC-IR (Modélisation, informatique et communication), s’est spécialisée, il y a 4 ans de cela dans cette discipline après 14 ans d’escalade. À 20 ans, elle fait partie des grands espoirs de l’escalade de vitesse français, car elle compte déjà de nombreuses sélections en équipe de France : en Équipe de France jeunes, elle a notamment pu participer aux Championnats du Monde et d’Europe, terminant respectivement 10e et 3; elle a également participé à plusieurs étapes de la Coupe d’Europe dont une qu’elle a remportée ; et chez les seniors, elle a pu participer à une étape de Coupe d’Europe où elle a terminé 9e et à une Coupe du Monde où elle s’est classée 16e. Aujourd’hui, elle espère bien finir dans les 5 premières des OQS (Olympic Qualifier Series), compétitions qualificatives pour les JO de Paris.

 

L’aide précieuse des parcours aménagés

Si ces sportifs de haut niveau doivent en très grande partie leurs résultats et la possibilité de briguer une qualification aux JO à une motivation sans faille et un travail sans relâche depuis des années, ils le doivent aussi, en partie, à l’accompagnement spécifique dont ils bénéficient en tant que sportifs de haut niveau au sein de l’établissement.

Ce dispositif proposé à l’échelle du Groupe INSA concerne près de 400 élèves. Il leur permet de suivre le cursus ingénieur tout en répondant aux contraintes d’entraînement et de participation aux compétitions. Une aide non négligeable, car nombreux s’accomplissent dans leur double projet, sans que cela soit au détriment de l’un ou de l’autre. À titre d’exemple, Matthieu Androdias avait pu déjà participer avant Tokyo, grâce à son cursus aménagé à l’INSA de Toulouse, à deux olympiades, les JO de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Arnaud Gauthier-Rat a pu de son côté entrer dans le top 20 au ranking mondial de sa discipline et être vainqueur en 2023 du grand chelem de Torquay en Australie...

Pour Sylvie Rossard, responsable de ces profils particuliers qui évoluent à l’INSA Toulouse, ce dispositif répond parfaitement aux valeurs que porte l’INSA, entre autres former des ingénieurs qui soient ouverts et capables de s’épanouir dans d’autres domaines, le sport, la musique, l’art…

Qu’ils soient qualifiés ou non, ces athlètes n’en restent pas moins brillants… et tenaces ! En effet, certains d’entre eux, à l’instar de Lucile Tessariol ou d’Arnaud Gauthier-Rat, affichent d’ores et déjà leur intention d’essayer de briguer une qualification pour les JO qui suivront à Los Angeles en 2028 !

 

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

 

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Sportifs : Ugo Didier, Antoine Viquerat, Lucile Tissariol

Dans un souci d'alléger le texte et sans aucune discrimination de genre, l'emploi du genre masculin est utilisé à titre épicène.