[L’Actu – Avril 2025]
24h de Toulouse : le grand retour !
Après plus de 20 ans d’absence, les 16 et 17 mai, le festival autrefois appelé les 24h de l’INSA fait son grand retour à l’INSA Toulouse. Il change de nom pour prendre celui des 24 Heures de Toulouse, illustrant ainsi la volonté de ceux qui le portent d’élargir cet événement à toutes les écoles partenaires. Mais il reprend la même philosophie : rassembler autour d’un challenge sportif, dans une ambiance festive et culturelle, et en faire le point d’orgue de l’année universitaire qui vient de s’écouler.
À l’époque, c’était une course de vélos, ou plutôt de tout ce qui pouvait rouler, laissant très vite la place à des créations folkloriques de chars à roues ou encore à des tandems qui avaient ainsi deux fois plus de chance de tenir la longueur sur cette épreuve d’endurance. Car cette course, née d’un défi de deux étudiants au début des années 70, durait, comme son nom l’indique, 24h non-stop avant de se clôturer par une immense fête. La « dernière » (si l’on excepte une tentative sans succès de relance en 2002 et 2003) avait, en 1998, réuni 30 000 personnes en un week-end…
Thomas Bodoin, Julie Bourgeais, Tyliann Nozais, Paul Lemeilleur et Andréa Ladin ont eu l’idée de faire renaître cet événement, dans la lignée d’un festival plus petit, les 100 Tours, qui était organisé sur un après-midi et réservé aux étudiants de l’INSA Toulouse. Mais qu’est-ce qui a bien pu motiver ces étudiants alors qu’ils n’avaient jamais connu le festival ? « L’exemple de l’INSA Lyon, qui fait toujours exister sur son campus cet événement qui est devenu le plus gros festival étudiant de France, et parce que nos parents nous en ont parlé », explique Tyliann Nozais. Avec une ambition, « faire grandir le festival au-delà du campus, qu’il soit inter-écoles », complète Julie Bourgeais. « Nous restons beaucoup dans notre sphère, car nous sommes un peu éloignés du centre ville et avons beaucoup d’associations et de services sur place. Alors que nous sommes sur le même site universitaire, nous n’avons que peu de relation avec l’ISAE-Supaéro ou l’ENAC (École nationale de l’aviation civile) et nous trouvons que cela manque d’un événement de grande ampleur. C’est une occasion de changer cela. »
Mur d’escalade, babyfoot géant, piste de karting…
Autour d’eux gravite une trentaine d’étudiants répartis dans une quinzaine de commissions, qui travaillent sur la communication, les sponsors, les artistes, les activités, la prévention, la sécurité, la course… Course qui se déroulera du vendredi 16 mai 20h au samedi 17 mai 20h sur la partie centrale du campus, à pied ou en vélo, en solo ou en équipe. Et l’ultra-traileuse Vanessa Morales devrait aussi être de la partie.
Ce rendez-vous a aussi été pensé sous le signe de la culture et de la musique. Deux scènes et une vingtaine d’artistes ou groupes, en priorité des groupes d’étudiants de l’INSA, vont se partager l’animation musicale durant les trois jours du festival, autour de grands noms comme Yffa et Access Crew, ou encore Maxence. Les festivaliers pourront découvrir les clubs de l’établissement, une occasion de relancer la vie associative alors que l’investissement des étudiants connait une baisse sensible, et tester une dizaine d’activités : l’escalade sur un mur extérieur, un babyfoot géant, un circuit de karting…
Du « bon stress »
Stimulés par l’idée de remettre sur pied ce rendez-vous qui était incontournable dans les années 70, 80 et 90, les cinq étudiants se réjouissent aussi de ce que cela leur apprend. « C’est très enrichissant », confirme Paul Lemeilleur. « On dialogue avec des instances différentes, on découvre des aspects réglementaires – des demandes d’autorisations à faire auprès de la commune, la nécessité de se mettre en conformité avec le RGPD pour toute notre communication numérique, etc. -, on apprend à gérer un budget, à manager des équipes, on recrute des bénévoles, etc. On apprend donc beaucoup sur le cadre et humainement. C’est du stress, mais surtout du bon stress ! ». « Et ce qui est très gratifiant, c’est que nous sommes très soutenus, puisqu’on entend régulièrement ‘c’est vraiment bien ce que vous faites’ », complète Thomas Bodoin.
Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, c’est le moment de prendre son billet. Pour ceux qui veulent sponsoriser l’événement, il est encore temps aussi de se positionner en partenaire, partenariats qui s’ajouteront aux soutiens financiers de l’Amicale des élèves, de l’établissement, du CROUS et du Parlement des étudiants. Et si vous êtes un alumni, vous pouvez aussi contribuer via le crowdfunding. Sachez aussi que les étudiants recherchent un partenaire qui permettrait de transformer cet événement en action caritative en finançant, par exemple, des dons au nombre de tours de pistes qui auront pu être réalisés ce jour-là…
- Les sponsoriser : 24h-toulouse@amicale-insat.fr
- La billetterie : https://billetterie.24h-toulouse.fr
- Le crowdfunding : https://pots.lydia.me/collect/crowdfunding-24-heures-de-linsa-toulouse-8763873/fr
- Le programme et les dernières informations du festival : https://24h-toulouse.fr
Rédaction : Camille Pons, journaliste

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