Vincent NICOMETTE

TROIS PARTITIONS DANS SON RéPERTOIRE

22 juin 2023

Vincent Nicomette est enseignant-chercheur, spécialisé en sécurité informatique, un champ porteur de forts enjeux. S’il n’avait pas prévu de prendre ce chemin, ce professeur des universités ne le regrette pas car il aime particulièrement l’enseignement et, côté recherche, le travail en équipe mené avec les doctorants qu’il encadre. Musicien côté jardin, il est aussi l’un des artisans des Enfoiros, une initiative solidaire d’étudiants de l’INSA aujourd’hui reconnue sur le plan national.

Vincent Nicomette

 

 

L’informatique est son domaine, la sécurité, sa spécialité. Une spécialité dont on attend beaucoup alors que les cyberattaques se sont multipliées de manière exponentielle ces dernières années. À titre d’exemple, les attaques informatiques répertoriées en France avaient connu une augmentation de +255 % sur la seule année 2020, selon l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Au LAAS-CNRS, dans l’équipe Tolérance aux fautes et sûreté de fonctionnement informatique (TSF), Vincent Nicomette travaille notamment sur trois grands domaines : la sécurité des réseaux, en particulier la sécurité des protocoles de communication de l’IoT (Internet of Things ou Internet des objets), la sécurité des couches basses des systèmes d’exploitation et la sécurité des systèmes embarqués critiques.

Pourtant, Vincent Nicomette aime souligner qu’il n’avait jamais imaginé devenir chercheur. Originaire de la Marne où il a passé son baccalauréat, cet enseignant-chercheur a d’abord fait un détour par Paris, en prépa Math sup Math spé, avant de venir décrocher son diplôme d’ingénieur spécialité informatique, en 1992 à l’ENSEEIHT, à Toulouse. Cité rose qu’il ne quittera plus car il « ne voulai[t] pas aller à Paris », explique-t-il. « Du coup, j’ai choisi de faire mon service militaire en tant qu’appelé scientifique à l’ENSICA et c’est là que j’ai découvert l’enseignement que j’ai adoré ! ».

 

De l’industrie à l’INSA

Toujours pas intéressé par la recherche à cette époque, malgré un stage de fin d’études effectué au LAAS et qui lui avait plu, il cherche ensuite un emploi mais ne trouve rien à son goût. Il se lance donc quand même dans une thèse au sein du même laboratoire. Après avoir obtenu son doctorat en 1996, il n’intègre pas le domaine de l’enseignement pour lequel son appétence s’est pourtant renforcée au travers de nombreuses vacations faites à l’ENSICA et à l’INSA Toulouse et démarre sa carrière chez Airbus Defense and Space. C’est 2 ans et demi plus tard que la porte de l’INSA va s’ouvrir à lui. Il y entre en 2000, en tant qu’enseignant au sein du Département Génie électrique et informatique (GEI) et rejoint à nouveau, pour son activité recherche, l’équipe TSF du LAAS avec laquelle il avait passé sa thèse.

Si sa thématique de recherche reste la même qu’à ses débuts, son champ d’étude s’est considérablement élargi en parallèle d’évolutions technologiques extrêmement rapides, marquées notamment par la multiplication des objets connectés : sécurité informatique, caractérisation et modélisation des attaques sur Internet, protection des noyaux de systèmes d’exploitation, analyse de vulnérabilités sur des matériels grand public connectés à Internet et évaluation de la sécurité des applications (il dit d’ailleurs adorer attaquer pour mener à bien ce type d’évaluations)… « Les systèmes ont évolué, ils sont de plus en plus complexes et tout est de plus en plus informatisé : aujourd’hui, ce ne sont pas seulement les ordinateurs qui embarquent des calculateurs et sont connectés à des réseaux, ce sont des avions, des voitures, des box domotiques, les smartphones, etc. », commente en effet l’enseignant-chercheur. « Non seulement, il y a des objets connectés partout, mais les systèmes critiques embarqués, sur les avions et les voitures notamment, suscitent de plus en plus d’inquiétudes en termes de sécurité. »

 

« Ce que j’aime le plus, c’est travailler en équipe avec les jeunes »

Ce qui explique que des travaux soient menés avec des partenaires tels qu’Airbus, Thales Alenia Space ou encore Renault. Avec le premier, est actuellement menée une thèse pour identifier les chemins d’attaques possibles d’un système informatique embarqué dans un avion. Un autre travail, associant Thales Avionics, le CNES, l’IRT Saint-Exupéry, l’École de l’air et de l’espace, RHEA Groupe et MyDataModels, porte sur la façon dont on pourrait prévenir les menaces dans l’espace, donc sur les satellites. Sachant que ces derniers jouent un rôle important dans de nombreux domaines (télécommunications, positionnement et navigation, prévision météorologique, renseignement, observation de la Terre…). EDF est de son côté associé à des travaux qui portent sur la sécurité matérielle et s’intéressent à la façon dont ont peut détecter des chevaux de Troie qui pourraient être implantés directement dans des composants…

Bref, le champ est vaste et devient en même temps de plus en plus pluridisciplinaire, ce qui plaît encore davantage à Vincent Nicomette. Celui-ci se réjouit par exemple de se lancer dans le co-encadrement d’une thèse avec un chercheur d’UT1 Capitole, thèse qui étudiera les mécanismes psychologiques qui sont mis en jeu pour monter les attaques, alors que la majorité d’entre elles fonctionnent justement parce que c’est un humain qui tombe dans le piège (l’hameçonnage ou le phishing en est une illustration). Des objets d’études plaisants parce qu’enrichissants, même si c’est la relation humaine qu’impliquent ces travaux, tout comme l’enseignement, que l’enseignant-chercheur dit apprécier le plus. « Ce que j’aime le plus, c’est travailler en équipe avec les jeunes », aime-t-il souligner. « Un doctorant n’est pas un de mes sous-traitants : on découvre et on avance petit à petit ensemble ! »

 

« Les Enfoiros passent derrière mes enfants mais avant ma réussite professionnelle ! »

Pour autant, quand on lui demande ce qui le rend le plus fier dans sa carrière à l’INSA, ce n’est ni sa casquette d’enseignant, ni celle de chercheur qu’il revêt d’abord, mais celle du musicien qui a contribué au lancement des Enfoiros de l’INSA il y a plus de 20 ans. « Dès mon arrivée à l’INSA, trois étudiants sont venus me trouver parce qu’ils voulaient monter une action comme celle des Enfoirés, j’ai répondu ‘génial, je vous suis’ ! C’était il y a 23 ans et depuis ça ne s’est pas arrêté », aime raconter ce musicien qui s’essaye autant au clavier qu’à la guitare. « Et aujourd’hui, Les Enfoiros sont les plus gros donateurs du département aux Restos du Cœur ! »

Même s’il ne se produit plus régulièrement avec eux faute de temps, les Enfoiros occupent toujours une place à part dans sa vie. « Pour moi, ça a été une aventure incroyable : j’ai noué et gardé des liens très forts avec les étudiants qui ont eu cette idée, j’ai vécu des choses très fortes sur scène et je suis fier parce qu’on a fait quelque chose d’utile ! Les Enfoiros occupent une place privilégiée dans le hit parade des meilleurs moments de ma vie ! »

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

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Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

 

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Deux en course pour l’athlétisme

En athlétisme, discipline historique des Jeux olympiques, trois SHN de l’INSA Toulouse affichaient aussi des prétentions pour les JO. Si l’un d’entre eux a hélas été blessé, Cyann Galtier-Villa, étudiant en 1re année IC (Ingénierie de la Construction) qui fait du demi-fond, les deux autres restent en lice pour briguer cette précieuse qualification : Tom Campagne, étudiant en 3e année spécialité Génie mécanique, qui fait de l’athlétisme depuis plus de 10 ans et s’est spécialisé dans le saut en longueur à haut niveau, et Alexa Lemitre, en 5e année GP3E (Génie des procédés : eau, énergie, environnement) pour l'épreuve de demi-fond.

Enfin, une autre étudiante pourrait bien représenter la France sur une toute nouvelle discipline apparue aux JO de Tokyo, l’escalade de vitesse. Lison Gautron, étudiante en 3e année MIC-IR (Modélisation, informatique et communication), s’est spécialisée, il y a 4 ans de cela dans cette discipline après 14 ans d’escalade. À 20 ans, elle fait partie des grands espoirs de l’escalade de vitesse français, car elle compte déjà de nombreuses sélections en équipe de France : en Équipe de France jeunes, elle a notamment pu participer aux Championnats du Monde et d’Europe, terminant respectivement 10e et 3; elle a également participé à plusieurs étapes de la Coupe d’Europe dont une qu’elle a remportée ; et chez les seniors, elle a pu participer à une étape de Coupe d’Europe où elle a terminé 9e et à une Coupe du Monde où elle s’est classée 16e. Aujourd’hui, elle espère bien finir dans les 5 premières des OQS (Olympic Qualifier Series), compétitions qualificatives pour les JO de Paris.

 

L’aide précieuse des parcours aménagés

Si ces sportifs de haut niveau doivent en très grande partie leurs résultats et la possibilité de briguer une qualification aux JO à une motivation sans faille et un travail sans relâche depuis des années, ils le doivent aussi, en partie, à l’accompagnement spécifique dont ils bénéficient en tant que sportifs de haut niveau au sein de l’établissement.

Ce dispositif proposé à l’échelle du Groupe INSA concerne près de 400 élèves. Il leur permet de suivre le cursus ingénieur tout en répondant aux contraintes d’entraînement et de participation aux compétitions. Une aide non négligeable, car nombreux s’accomplissent dans leur double projet, sans que cela soit au détriment de l’un ou de l’autre. À titre d’exemple, Matthieu Androdias avait pu déjà participer avant Tokyo, grâce à son cursus aménagé à l’INSA de Toulouse, à deux olympiades, les JO de Londres en 2012 et ceux de Rio en 2016. Arnaud Gauthier-Rat a pu de son côté entrer dans le top 20 au ranking mondial de sa discipline et être vainqueur en 2023 du grand chelem de Torquay en Australie...

Pour Sylvie Rossard, responsable de ces profils particuliers qui évoluent à l’INSA Toulouse, ce dispositif répond parfaitement aux valeurs que porte l’INSA, entre autres former des ingénieurs qui soient ouverts et capables de s’épanouir dans d’autres domaines, le sport, la musique, l’art…

Qu’ils soient qualifiés ou non, ces athlètes n’en restent pas moins brillants… et tenaces ! En effet, certains d’entre eux, à l’instar de Lucile Tessariol ou d’Arnaud Gauthier-Rat, affichent d’ores et déjà leur intention d’essayer de briguer une qualification pour les JO qui suivront à Los Angeles en 2028 !

 

 

Rédaction : Camille Pons, journaliste

 

Quatre d’entre eux, déjà diplômés ou en cours de cursus, avaient déjà fait la fierté de l’INSA Toulouse lors des précédents Jeux olympiques de Tokyo en 2021. À l’instar de Matthieu Androdias, jeune diplômé de l’INSA Toulouse à l’époque, monté sur la première marche du podium olympique en aviron de couple avec Hugo Boucheron, ou encore d’Ugo Didier, étudiant qui avait décroché, à seulement 19 ans, l’argent en 400 mètres nage libre et le bronze au 200 mètres 4 nages aux Jeux Paralympiques. Aujourd’hui, 10 étudiants sportifs de haut niveau de l’INSA Toulouse ont ouvert les « champs des possibles » pour une éventuelle participation à cette prestigieuse compétition.

 

Vers une nouvelle participation aux JO pour quatre nageurs ?

En natation, ils sont quatre, dont trois qui avaient déjà représenté la France aux précédents JO de Tokyo ! À leur tête, Ugo Didier, parce que c’est le seul, pour l'instant, à avoir la certitude de pouvoir aller briguer une autre médaille à Paris puisqu’il est d’ores et déjà qualifié pour les JO. Les autres doivent attendre les résultats qu'ils feront entre fin juin aux Championnats de France, pour savoir s’ils seront sélectionnés ou pas. Ugo Didier est étudiant en 4e année génie civil à l’INSA Toulouse et membre de l’équipe de France de natation paralympique. En 2023, il a décroché plusieurs médailles d'argent au Championnat du monde de Manchester : pour le 100 m dos, le 400 m et le 100 m nage libre, pour le 200 m 4 nages individuel et le relais 4×100 nage libre. Aujourd’hui, Ugo aimerait bien décrocher une, voire deux médailles d’or aux jeux de Paris, la seule couleur qui lui manque aux Jeux !

Antoine Viquerat, étudiant en 5e année génie mécanique, pourrait aussi très bien à nouveau concourir dans l’épreuve de 200 m brasse après avoir fini demi-finaliste aux précédents JO. Il a notamment décroché, en 2021, les titres de champion de France du 50 et du 200 mètres brasse aux Championnats de France de natation à Chartres, ainsi qu’aux 100 mètres brasse aux Championnats de France d'hiver de natation à Montpellier, et été finaliste du relais 4x100 m quatre nages grand bassin en 2022 aux championnats d’Europe et du Monde.

Autre « star » de la natation de l’INSA Toulouse, Lucile Tessariol, qui suscite beaucoup d’espoir pour une possible qualification en individuel sur les épreuves de 200 m et 400 m nage libre. Étudiante en 1re année, elle avait atteint la finale aux Jeux de Tokyo dans l’épreuve du 4x200 m nage libre féminin. Depuis, elle a aussi décroché deux médailles aux Championnats d’Europe 2022 et remporté le titre européen -23 ans sur le 200 m nage libre en 2023.

Enfin, un autre espoir en natation, Antoine Herlem, pourrait être lui aussi qualifié à l'issue des championnats de France qui se dérouleront du 16 au 21 juin, pour l'épreuve de natation dos 200 m. Il a notamment fini à la 15e place pour le 200 m dos hommes - série lors des Championnats du monde 2023.

Des champions du ballon en lice aussi

En beach-volley, ils sont également deux sportifs de haut niveau à être pressentis pour aller défendre les couleurs de la France aux JO 2024.

Il y a d’abord Arnaud Gauthier-Rat, qui avait déjà eu l’opportunité de se qualifier aux JO de la Jeunesse de Nankin en 2014, où il avait terminé à la 9e place avec son partenaire de l’époque, Arnaud Loiseau. Étudiant en 5e année au département génie électrique et informatique de l’INSA Toulouse, il avait notamment été sacré champion de France en 2019 et fini 15e au classement mondial de 2022.

Clémence Vieira, étudiante en 3e année spécialité génie civil et joueuse en Équipe de France de beach-volley, évolue dans la même discipline. Elle est double championne de France en titre, championne du monde militaire 2023 et actuellement 37e mondiale.

Adepte du ballon aussi, mais pas sur sable, Théo Faure, étudiant en 4e année génie physique, a également toutes ses chances d’être qualifié. Volleyeur professionnel depuis 2019, il évolue désormais en Italie, dans le club de Cisterna après être passé par les Spacers à Toulouse ou encore l’équipe de Montpellier avec laquelle il a été champion de France en 2022.

Sportifs : Ugo Didier, Antoine Viquerat, Lucile Tissariol

Dans un souci d'alléger le texte et sans aucune discrimination de genre, l'emploi du genre masculin est utilisé à titre épicène.